C’est un fait, il faudra plus qu’un courrier avec accusé de réception pour inciter les responsables des grandes surfaces et les commerçants, à répercuter la baisse de la charge de carburant sur le prix de revient des marchandises.
“Ce serait pourtant tout à fait logique puisque le prix du baril à baissé, le tarif du carburant à la pompe descend, cela entraîne mathématiquement une réduction du coût de transport des marchandises”.
Une fois encore, Jean-Hugues Ratenon met en exergue l’exemple de l’île Maurice. “Le gouvernement mauricien veille à l’application de la baisse de tarifs sur les produits à la consommation”.
Le président de l’association Agir pou nout tout demande au préfet de La Réunion, Pierre-Henry Maccioni de s’appuyer sur l’Observatoire des prix pour que cette règle commerciale soit appliquée à La Réunion.
“Quoi qu’il arrive, il faut s’attendre à une évolution de comportement des consommateurs face aux envolées des prix. Ainsi en France, la surenchère du carburant a fait chuter la consommation jusqu’à 20%”.
“A La Réunion aussi, nous sommes en train de revoir la place de l’automobile dans notre vie de tous les jours. On se rend compte qu’elle n’est pas aussi indispensable que cela”.
“En ce qui concerne les produits à la consommation dans les grandes surfaces, lorsque les rayons étaient vides de produits laitiers et de viande, nous avons survécu”.
“Peu à peu, nous sommes en train de prendre conscience que nous pouvons nous en passer, même lorsque les rayons sont bien garnis et surtout quand les prix sont excessifs”, a conclu Jean-Hugues Ratenon, président de l’association Agir pou nout tout.