Il est toujours plaisant pour un enseignant de recevoir les éloges d’un ancien élève des années après. Nul doute que Marine Crouchit sera éternellement couverte de louanges par sa classe de CM2 de 2021/2022. Car l’année scolaire qui vient de s’écouler va marquer à jamais les élèves comme l’enseignante.
Ensemble, ils viennent de remporter le premier prix de l’Académie au concours "La flamme de l’égalité". La classe de CM2 a présenté un clip dont ils ont écrit les paroles et composé la mélodie. Un aboutissement qui vient couronner une aventure incroyable.
Ensemble, ils viennent de remporter le premier prix de l’Académie au concours "La flamme de l’égalité". La classe de CM2 a présenté un clip dont ils ont écrit les paroles et composé la mélodie. Un aboutissement qui vient couronner une aventure incroyable.
Tout commence comme dans un film
Le point de départ de cette histoire se situe en début d’année. L’enseignante a face à elle un élève un peu compliqué avec des difficultés d’apprentissage. Cherchant un levier pour capter son intérêt, elle va lui demander ce qui l’intéresse dans la vie. L’enfant va revenir le lendemain avec un kayamb et chanter du maloya devant la classe.
L’institutrice va alors se saisir de la perche qui lui est tendue. Elle va faire travailler sa classe sur le maloya et son histoire. De fil en aiguille, c’est l’Histoire de La Réunion qui est découverte par les enfants et plus particulièrement la période de l’esclavage. Une histoire qu’ils vont approfondir lors de sorties au musée Stella Matutina ou en découvrant une exposition sur les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
Lors de la rentrée de janvier, Marine Crouchit va lancer un défi à ses élèves. Elle les a inscrits au concours académique sur "La flamme de l’égalité". Ils vont devoir créer un support sur l’esclavage. Un défi que les enfants vont prendre très au sérieux.
Le point de départ de cette histoire se situe en début d’année. L’enseignante a face à elle un élève un peu compliqué avec des difficultés d’apprentissage. Cherchant un levier pour capter son intérêt, elle va lui demander ce qui l’intéresse dans la vie. L’enfant va revenir le lendemain avec un kayamb et chanter du maloya devant la classe.
L’institutrice va alors se saisir de la perche qui lui est tendue. Elle va faire travailler sa classe sur le maloya et son histoire. De fil en aiguille, c’est l’Histoire de La Réunion qui est découverte par les enfants et plus particulièrement la période de l’esclavage. Une histoire qu’ils vont approfondir lors de sorties au musée Stella Matutina ou en découvrant une exposition sur les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
Lors de la rentrée de janvier, Marine Crouchit va lancer un défi à ses élèves. Elle les a inscrits au concours académique sur "La flamme de l’égalité". Ils vont devoir créer un support sur l’esclavage. Un défi que les enfants vont prendre très au sérieux.
Les élèves se transforment au fur et à mesure
Rapidement, la classe décide d’écrire une chanson. Ils écrivent les paroles et composent la mélodie. Mais encore faut-ils pouvoir l’enregistrer. Les tarifs de studio d’enregistrement professionnel étant difficilement accessibles à son niveau, l’enseignante se rapproche de l’école Ti Case music qui adhère au projet, mais nécessite tout de même des fonds.
Une difficulté loin d’effrayer les marmailles qui se sont mobilisés auprès de leur entourage. Ils ont mis en place une tombola en démarchant eux-mêmes les lots chez les commerçants. Un "parcours du combattant, mais dont la résolution vient d’eux", s’enthousiasme l’enseignante.
Début juin, ils ont enregistré la chanson avant de tourner le clip une semaine plus tard.
"Si on suit les jeunes, ils ont des choses à dire", affirme Marine Crouchit qui va vu les élèves se transformer tout au long de l’année. "Il y a eu un déclic et ça a débloqué des choses en eux. Ils ont fait d’énormes progrès, notamment en lecture. C’est le cas pour celui qui est à l’origine de l’histoire", souligne-t-elle.
À présent, elle souhaite pouvoir aider ce dernier à poursuivre sa passion. Mais nul doute que les autres lui seront également toujours reconnaissants de leur avoir appris que tout est possible.
Rapidement, la classe décide d’écrire une chanson. Ils écrivent les paroles et composent la mélodie. Mais encore faut-ils pouvoir l’enregistrer. Les tarifs de studio d’enregistrement professionnel étant difficilement accessibles à son niveau, l’enseignante se rapproche de l’école Ti Case music qui adhère au projet, mais nécessite tout de même des fonds.
Une difficulté loin d’effrayer les marmailles qui se sont mobilisés auprès de leur entourage. Ils ont mis en place une tombola en démarchant eux-mêmes les lots chez les commerçants. Un "parcours du combattant, mais dont la résolution vient d’eux", s’enthousiasme l’enseignante.
Début juin, ils ont enregistré la chanson avant de tourner le clip une semaine plus tard.
"Si on suit les jeunes, ils ont des choses à dire", affirme Marine Crouchit qui va vu les élèves se transformer tout au long de l’année. "Il y a eu un déclic et ça a débloqué des choses en eux. Ils ont fait d’énormes progrès, notamment en lecture. C’est le cas pour celui qui est à l’origine de l’histoire", souligne-t-elle.
À présent, elle souhaite pouvoir aider ce dernier à poursuivre sa passion. Mais nul doute que les autres lui seront également toujours reconnaissants de leur avoir appris que tout est possible.