On se croirait revenu à la pire époque du Far West. Vous vous souvenez? Quand on clouait sur un arbre une photo d’un gangster avec écrit dessus un gros « Wanted » et en dessous le montant de la prime offerte pour sa capture « mort ou vif« .
Pour Thierry Robert, le procédé demeure le même. L’arbre a été remplacé par Facebook sauf qu’en fait de gangster, il s’agit ici d’un journaliste qui a eu le malheur de dénoncer les turpitudes de l’ex-maire de Saint-Leu. Preuves à l’appui.
M. le député n’apprécie pas qu’on raconte ses magouilles et, plutôt que d’y répondre par les moyens que lui fournit la loi, plutôt que d’apporter la preuve des mensonges (prétendus) du journaliste raconte au travers d’une de ces conférences de presse dont il a le secret, il préfère appeler à son encontre à un véritable lynchage.
Pour le moment, on en reste au lynchage médiatique. Mais que se passera-t-il demain si un ou plusieurs de ses nervis prenaient ce message au premier degré et s’en prenaient physiquement à ce journaliste qui n’a fait que son métier?
On peut être d’autant plus inquiet que Thierry Robert n’est pas un novice en la matière. On se souvient que ses sbires avaient déjà frappé une jeune femme journaliste du JIR et s’en étaient violemment pris à un de ses confrères du Quotidien qui essayait de la défendre.
Cet homme déshonore de plus en plus sa fonction d’élu de la République.
Qui va enfin l’arrêter?