Revenir à la rubrique : Faits divers

Quand La Réunion envoie illégalement ses déchets dangereux en Inde

Neuf conteneurs et 470 tonnes de déchets dangereux, c'est ce que les douaniers indiens ont découvert au port du Tamil Nadu (Inde). Le tout débarqué d'un bateau en provenance de la Réunion et qui était censé transporté des déchets de papier.

Ecrit par Benjamin Postaire – le jeudi 11 mars 2010 à 11H20

C’est le Quotidien qui révèle l’affaire. Une société réunionnaise, dont on ne connaît pas encore l’identité, est au cœur d’un scandale écologique avec l’Inde. Un bateau est parti du Port Est, à destination de l’Inde, début janvier, censé transporté, entre autres, neuf conteneurs de déchets de papier. Seulement, une fois sur place, les douaniers indiens, alertés par l’odeur, découvrent dans les conteneurs 470 tonnes de déchets dangereux domestiques, médicaux et plastiques.

La cargaison a bien évidemment été saisie et une plainte a immédiatement été déposée contre l’importateur ainsi que contre une société indienne qui avait certifié que la cargaison était bien du papier. Interrogées par le Quotidien, les douanes locales expliquent qu’une cargaison de « papiers » est bien partie en Inde à cette date et qu’elle n’a pas été contrôlée physiquement.

En Inde on est malheureusement habitué a ce genre de pratiques de la part des pays occidentaux. Reste maintenant à savoir si la Réunion, et notamment l’entreprise en cause dans cette affaire, en est à son coup d’essai ou s’il s’agit d’une pratique courante.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Saint-Leu : Le père de famille absent à son procès, mais bien présent dans la terreur

Un quadragénaire était jugé ce jeudi par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour avoir fait vivre un cauchemar à la mère de son fils et à sa famille. En plus des violences et des menaces de mort, il est soupçonné d’avoir dégradé plusieurs véhicules. Faute de preuves matérielles pour ces derniers faits, le tribunal a préféré aller au-delà des réquisitions sur le reste afin d’assurer la paix aux victimes.

Elle tente de se rendre en Chine avec 180.000 euros dans les bagages

Un couple était jugé jeudi 18 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre pour blanchiment d’argent, abus de biens sociaux et transfert d’argent non déclaré entre pays. La femme a tenté de se rendre en Chine avec 180.000 euros dans ses bagages. Un couple atypique dont la gestion du magasin et des finances étonne. Le jugement a été mis en délibéré.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : Un procès au goût amer dont l’épilogue est attendu le 21 mai

Le procès de Didier Robert, ancien président de la Région Réunion, s’est conclu après d’intenses débats judiciaires sur des accusations d’emplois fictifs et de détournement de fonds. Le délibéré de cette affaire politico-judiciaire, très attendu, sera rendu le 21 mai, en pleine période électorale. Les avocats des 11 prévenus, vent debout contre l’enquête préliminaire menée par des policiers spécialisés en la matière, ont unanimement plaidé la relaxe.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « La fin ne saurait justifier les moyens »

La procureure de la République Véronique Denizot a demandé la condamnation des 11 prévenus de l’affaire des emplois présumés illégaux de la Région, ce jeudi lors de la quatrième journée du procès, une peine de 5 ans d’inéligibilité étant notamment requise pour l’ancien président Didier Robert, visé pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds . L’actuelle mandature de la Région, partie civile du procès, a demandé un préjudice à hauteur de 1,5 million correspondant à la somme des salaires versés aux huit conseillers techniques poursuivis pour recel.