La mise en scène orchestrée par Jean-Luc Mélenchon autour des perquisitions orchestrées par la police à la demande de la justice dans les locaux du Parti de Gauche, de la France insoumise, et à son domiciles personnels ainsi que ceux d’un certain nombre de cadres de son parti, n’a pas fini de faire des vagues.
De nouveaux éléments arrivent sans discontinuer, comme l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris suite aux violences et menaces dont ont fait l’objet les policiers et le procureur de la République de la part du leader de la France insoumise et de certains de ses bras droits. Ou comme les protestations de plusieurs syndicats de policiers.
Le dernier événement en date, ne manque pas de sel.
Interrogé aujourd’hui dans les couloirs de l’Assemblée nationale par une journaliste de France 3 à l’accent toulousain, sur ses réactions qui étaient bien différentes à l’époque, quand il avait trouvé normal les perquisitions menées aux domiciles de François Fillon, affirmant à l’époque « faire confiance à la justice », et se moquant du candidat de la Droite qui « désignait les juges du doigt » et de celle du Front national qui refusait de se rendre aux convocations de la justice, Jean-Luc Mélanchon a refusé de répondre à la question. Il a fait mine de ne pas comprendre et s’est ouvertement moqué de l’accent de la journaliste. Ce qui lui a valu une protestation en bonne et due forme du SNJ (syndicat de journalistes).
Le Huffington Post a réalisé un montage vidéo, une compilation de ce qu’avait déclaré Jean-Luc Mélenchon à l’époque et le mettant en parallèle avec ses déclarations véhémentes d’aujourd’hui.