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Qu’est-ce qu’une action vertueuse et durable ?

En ces temps troublés, la réflexion s’accélère. Que nous arrive-t-il ? Qu’avons-nous fait ? Que faut-il faire de nos vies ? Qui est responsable de ce qui nous arrive ? Etc. Ce matin, la réponse me saute aux yeux comme une claque en pleine figure. Et si l’on rassemblait un peu les morceaux dispersés d’une […]

Ecrit par François-Michel MAUGIS – le samedi 18 avril 2020 à 15H46

En ces temps troublés, la réflexion s’accélère. Que nous arrive-t-il ? Qu’avons-nous fait ? Que faut-il faire de nos vies ? Qui est responsable de ce qui nous arrive ? Etc.

Ce matin, la réponse me saute aux yeux comme une claque en pleine figure. Et si l’on rassemblait un peu les morceaux dispersés d’une réflexion diffuse, morcelée, d’une vérité que l’on ne peut pas ou que l’on ne veut pas voir ? De toute part, ce ne sont pas les avis, les commentaires et même les injonctions qui manquent mais tout cela manque de cohérence et de densité. Les attitudes vertueuses se mêlent aux mensonges, les intérêts particuliers se mêlent à l’intérêt général. Résultat des courses, pas de clarté, pas de lumière, pas d’orientation cohérente de nos actions et, in fine, pas d’amour. Comment en effet peut naître l’amour dans ce brouhaha, ce salmigondis sans âme dans lequel nous baignons tous ? Pourtant, la vertu existe. Le siècle des lumières a donné naissance à une première prise de conscience de ce que devrait être l’humain et la révolution française, avec sa sublime devise « liberté égalité fraternité » en fut le fruit. Plus près de nous, un certain nombre d’associations et d’ONG plus ou moins vertueuses et désintéressées, ont fleuri et tentent de prêcher la bonne parole et d’agir dans le sens de l’équité, de la solidarité ou de la défense du vivant sur Terre. Mais notre planète, en tant que telle, n’est toujours pas dirigée. Certains mouvements vertueux se sont rapprochés des pouvoirs économiques ou politiques nationaux, mais n’ont obtenus que des strapontins. Les organismes internationaux, quant à eux, n’ont aucun pouvoir puisque, les pays riches, les plus prédateurs, conservent un droit de véto.

On finit par oublier ce qu’est réellement une action vertueuse et durable. Les choses sont pourtant simples. La seule et unique question qu’il faut se poser pour le savoir est la suivante : « Quel est l’impact de mon action individuelle si elle était multipliée par 7 milliards (nombre approximatif de terriens) ». Si cet impact est destructeur des grands équilibres de la vie sur Terre, alors, cette action n’est ni vertueuse ni durable. Ceci est la traduction de la maxime souvent incomprise : « Agir local, penser global ».

François-Michel MAUGIS

 

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