
(Photo d'illustration)
Les avocats de Teddy Alamèle et de Pascal Papou avaient demandé la relaxe pour leurs clients, estimant que le délit d'outrage qui leur était reproché n'était pas constitué car le jour des faits, la victime n'avait pas été identifiée comme cheffe de centre dans une mission de service public.
Le tribunal n'a pas partagé cet avis puisque les deux prévenus viennent d'être condamnés chacun à 1.000 euros d'amende. Le président du tribunal a précisé qu'ils avaient été outrageants envers la directrice.
Le 8 août dernier, le binôme réfractaire au vaccin contre le Covid-19 avait fait irruption au centre de vaccination de Saint-André "afin qu'on [leur] explique ce qu'il y a dans ce vaccin" avaient justifié l'éducateur et le psychologue. La discussion s'était quelque peu envenimée jusqu'à ce que la directrice du centre, médecin chargée d'une mission de service public, soit outragée.
La scène avait été en partie filmée et largement relayée sur les réseaux sociaux faisant écho à une autre vidéo montrant Pascal Papou devant des chambres vides du CHU de Bellepierre. Ce jour-là, le Saint-Andréen souhaitait prouver que l'hôpital était vide de malades du Covid. En réalité, les chambres filmées étaient celles du centre de dialyse. Teddy Alamèle s'en était expliqué sur notre site.
Un possible appel à la condamnation
Maître Jean-Jacques Morel s'exprime suite au délibéré qui a été rendu aujourd'hui. Il annonce la possibilité de faire appel à la demande de son client, Pascal Papou.
Le tribunal n'a pas partagé cet avis puisque les deux prévenus viennent d'être condamnés chacun à 1.000 euros d'amende. Le président du tribunal a précisé qu'ils avaient été outrageants envers la directrice.
Le 8 août dernier, le binôme réfractaire au vaccin contre le Covid-19 avait fait irruption au centre de vaccination de Saint-André "afin qu'on [leur] explique ce qu'il y a dans ce vaccin" avaient justifié l'éducateur et le psychologue. La discussion s'était quelque peu envenimée jusqu'à ce que la directrice du centre, médecin chargée d'une mission de service public, soit outragée.
La scène avait été en partie filmée et largement relayée sur les réseaux sociaux faisant écho à une autre vidéo montrant Pascal Papou devant des chambres vides du CHU de Bellepierre. Ce jour-là, le Saint-Andréen souhaitait prouver que l'hôpital était vide de malades du Covid. En réalité, les chambres filmées étaient celles du centre de dialyse. Teddy Alamèle s'en était expliqué sur notre site.
Un possible appel à la condamnation
Maître Jean-Jacques Morel s'exprime suite au délibéré qui a été rendu aujourd'hui. Il annonce la possibilité de faire appel à la demande de son client, Pascal Papou.