Ce marché, dont le centre est à Hong Kong, dépasse le demi-milliard de dollars par an (483 millions d’euros). Les ailerons peuvent se vendre 1.000 dollars le kilo en Asie de l’Est pour confectionner des soupes très réputées de la gastronomie chinoise traditionnelle.
Ces squales ont été inscrits à l’Annexe II de la CITES limitant strictement le commerce de certaines espèces par consensus, malgré les réserves émises par le Japon concernant la protection accordée au requin bleu, estimant qu’il ne s’agit pas d’une espèce menacée. Le délégué japonais a exprimé « la vive préoccupation » de son pays concernant les conséquences de cette décision jugée "préjudiciables d’un point de vue social et économique" pour les pêcheurs de son pays.
"Ceci restera dans les mémoires comme le jour où nous avons inversé la tendance pour empêcher l’extinction des requins et des raies du monde", s’est félicitée dans un communiqué l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS). "Cette liste historique d’une centaine d’espèces fortement commercialisées conduira à l’adoption des mesures de conservation au niveau national dont ces espèces ont urgemment besoin. La prochaine étape cruciale consistera à mettre en oeuvre ces inscriptions et à veiller à ce qu’elles se traduisent par des mesures commerciales et de gestion des pêches plus solides dès que possible", avertit l’ONG.
La protection de ces requins, demandée par l’UE et une quinzaine de pays, dont le Panama, a été la plus discutée des décisions du sommet qui a débuté le 14 novembre. Elle est devenue au fil des débats une mesure emblématique de la conférence et plusieurs délégations avaient posé sur leurs bureaux des requins en peluche.
Shirley Binder, la déléguée du Panama, a fait valoir que les requins qui bénéficieront dorénavant de la protection de la CITES représentaient "approximativement 90 % du marché" des ailerons de squales.
Ces squales ont été inscrits à l’Annexe II de la CITES limitant strictement le commerce de certaines espèces par consensus, malgré les réserves émises par le Japon concernant la protection accordée au requin bleu, estimant qu’il ne s’agit pas d’une espèce menacée. Le délégué japonais a exprimé « la vive préoccupation » de son pays concernant les conséquences de cette décision jugée "préjudiciables d’un point de vue social et économique" pour les pêcheurs de son pays.
"Ceci restera dans les mémoires comme le jour où nous avons inversé la tendance pour empêcher l’extinction des requins et des raies du monde", s’est félicitée dans un communiqué l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS). "Cette liste historique d’une centaine d’espèces fortement commercialisées conduira à l’adoption des mesures de conservation au niveau national dont ces espèces ont urgemment besoin. La prochaine étape cruciale consistera à mettre en oeuvre ces inscriptions et à veiller à ce qu’elles se traduisent par des mesures commerciales et de gestion des pêches plus solides dès que possible", avertit l’ONG.
La protection de ces requins, demandée par l’UE et une quinzaine de pays, dont le Panama, a été la plus discutée des décisions du sommet qui a débuté le 14 novembre. Elle est devenue au fil des débats une mesure emblématique de la conférence et plusieurs délégations avaient posé sur leurs bureaux des requins en peluche.
Shirley Binder, la déléguée du Panama, a fait valoir que les requins qui bénéficieront dorénavant de la protection de la CITES représentaient "approximativement 90 % du marché" des ailerons de squales.