Revenir à la rubrique : Faits divers

Propos raciste d’un prof : Une élue saint-pauloise réagit

« Je venais de Mayotte et je suis blanc. Là bas c’est comme çà que ça se passe. Ici, c’est des nègres c’est toutes des p… ». Ce sont les propos d’un professeur de lettre dans un établissement de Saint-Paul, Serge Copy mardi devant le TGI de Champ Fleuri, de quoi choquer l’audience. En comparution immédiate, il […]

Ecrit par Karine Maillot – le vendredi 11 juin 2010 à 09H35

« Je venais de Mayotte et je suis blanc. Là bas c’est comme çà que ça se passe. Ici, c’est des nègres c’est toutes des p… ». Ce sont les propos d’un professeur de lettre dans un établissement de Saint-Paul, Serge Copy mardi devant le TGI de Champ Fleuri, de quoi choquer l’audience. En comparution immédiate, il était convoqué pour une affaire de « main aux fesses », un après-midi à Saint-Paul, alors qu’il circulait, ivre, sur son scooter.

Une main baladeuse sur le postérieur d’une jeune fille marchant sur le trottoir avec une amie qui lui a valu cinq mois de prison avec sursis, avec obligation de soin et 1.000 euros d’amende, le tout avec exécution provisoire.

Les propos qu’il a tenu devant le tribunal et relayés par la presse dans la rubrique fait divers ne passent malgré tout pas inaperçus. « En tant que femme, élue de Saint-Paul et avant tout maman, je ne peux pas me taire et rester les bras croisés alors qu’on agresse nos enfants », déclare Sandra Sinimalé, conseillère municipale de l’opposition à Saint-Paul. Elle lance un appel aux Réunionnaises pour la création d’une association de lutte contre « toutes les sortes d’injustices qui touchent directement les Saint-Paulois et les Réunionnais ».

Serge Copy avait enseigné à Mayotte avant d’enseigner à la Possession l’année dernière. C’est là qu’il se fait pour la première fois remarquer en étudiant le texte d’un auteur malgache qui avait choqué les élèves, en raison de son caractère « pornographique et violent ». Il a été ensuite suspendu de son poste avant d’être muté à Saint-Paul, où il enseigne toujours malgré ses agissements qui révèlent une personnalité douteuse.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « La fin ne saurait justifier les moyens »

La procureure de la République Véronique Denizot a demandé la condamnation des 11 prévenus de l’affaire des emplois présumés illégaux de la Région, ce jeudi lors de la quatrième journée du procès, une peine de 5 ans d’inéligibilité étant notamment requise pour l’ancien président Didier Robert, visé pour prise illégale d’intérêts et détournement de fonds . L’actuelle mandature de la Région, partie civile du procès, a demandé un préjudice à hauteur de 1,5 million correspondant à la somme des salaires versés aux huit conseillers techniques poursuivis pour recel.

Soupçons d’emplois illégaux à la Région : « Nous étions des facilitateurs »

Au troisième jour du procès sur les emplois présumés fictifs à la Région sous les mandats de Didier Robert, six prévenus ont témoigné, affirmant leur engagement et leur innocence. Yves Ferrières, Sabrina Ramin, Yannick Gironcel, Jean-Charles Maroudé, Ravy Vellayoudom, et Yoland Velleyen ont décrit leurs rôles sans pour certains fournir cependant des détails concrets sur leurs missions. Le procès continue aujourd’hui avec les dépositions attendues de Vincent Bègue et Didier Robert et les réquisitions du parquet qui permettront sans doute d’en savoir plus sur ce qu’a révélé l’enquête menée par les policiers parisiens.

Un incendie se déclare dans un immeuble SIDR à Saint-Denis

Ce mercredi peu avant 19 heures, un appartement situé au 1er étage de la résidence SIDR Camp Jacquot situé à l’angle de la rue Camp Jacquot et général de Gaulle à Saint-Denis a pris feu. Les sapeurs pompiers ont déployé la grande échelle pour accéder à l’appartement en proie aux flammes. Fort heureusement, il n’y a pas de blessés à déplorer. Par mesure de précaution, l’ensemble de l’immeuble a été évacué.