Chaque ministre profite de son passage au ministère de l'Education nationale pour pondre une loi à son nom, censée révolutionner des pans entiers de notre célèbre mammouth. Dans les faits, je n'ai plus souvenir d'une loi qui ait été vraiment profitable. Au contraire, ça a souvent été bien pire après, qu'avant...
Najat Vallaud-Belkacem ne déroge pas à la mode et elle a présenté ce matin en conseil des ministres son projet de réforme des collèges, applicable à la rentrée 2016, qui prévoit de laisser chaque collège fixer 20% de son emploi du temps suivant les besoins des élèves et l’introduction de la deuxième langue vivante en cinquième.
Je suis prêt à prendre le pari que ce projet de réforme sera un coup d'épée dans l'eau et ne changera rien à la décadence que connait notre système éducatif depuis des décennies. Et le taux d'échec scolaire continuera malheureusement à croître dans les années à venir.
D'où ma question : pourquoi nos ministres s'évertuent-ils tous à vouloir réformer les collèges et les lycées, alors que tout le monde sait que c'est d'abord le primaire qu'il faudrait améliorer?
Le constat est pourtant implacable : 20% des élèves ne comprennent pas ce qu'ils lisent à l'entrée en 6ème... Peut-être est-il plus valorisant de laisser son nom à une grande loi sur les lycées que sur les écoles primaires...
Mais, dans la pratique, ça revient à vouloir refaire les peintures d'un building construit sur du sable...
Najat Vallaud-Belkacem ne déroge pas à la mode et elle a présenté ce matin en conseil des ministres son projet de réforme des collèges, applicable à la rentrée 2016, qui prévoit de laisser chaque collège fixer 20% de son emploi du temps suivant les besoins des élèves et l’introduction de la deuxième langue vivante en cinquième.
Je suis prêt à prendre le pari que ce projet de réforme sera un coup d'épée dans l'eau et ne changera rien à la décadence que connait notre système éducatif depuis des décennies. Et le taux d'échec scolaire continuera malheureusement à croître dans les années à venir.
D'où ma question : pourquoi nos ministres s'évertuent-ils tous à vouloir réformer les collèges et les lycées, alors que tout le monde sait que c'est d'abord le primaire qu'il faudrait améliorer?
Le constat est pourtant implacable : 20% des élèves ne comprennent pas ce qu'ils lisent à l'entrée en 6ème... Peut-être est-il plus valorisant de laisser son nom à une grande loi sur les lycées que sur les écoles primaires...
Mais, dans la pratique, ça revient à vouloir refaire les peintures d'un building construit sur du sable...