
"J'ai l'impression d'avoir raté un épisode, pour tout projet de loi il y a un appel à la concertation. Je n'ai pas vu à ce jour de démarche", explique Jean-Louis Dupuis. Le directeur du Groupe Legros et agent de marques voit d'un mauvais oeil la mise en place de cette loi. "Les problèmes à la Réunion sont différents des problèmes aux Antilles. On va encore voir un ministre Antillais copier-coller une recette pour la Réunion. Je suis choqué de cet état de fait", souligne-t-il. Le projet de loi s'attaque à la concurrence dans la lutte contre les positions dites dominantes. Dans le viseur du ministre de l'Outre-mer, la grande distribution ou encore l'automobile, notamment à travers les contrats d'importations exclusifs.
"C'est retourner à une situation de dictature !", lâche-t-il. "La loi va être promulguée sans prise de connaissance des intervenants sociaux et économiques de la Réunion", regrette-t-il. Un jeu dangereux qui pourrait coûter, à en croire Jean-Louis Dupuis, près de 20.000 emplois à la Réunion.
"Il veut mettre à terre Vindémia ou encore Carrefour"
Pour ce patron de groupe et distributeur de marques, notamment dans la cosmétique, détenir une carte d'une marque prestigieuse c'est avant tout réaliser un "travail à long terme". "J'ai des équipes sur le terrain qui sont en contact permanent avec les enseignes de la grande distribution. On fait en sorte que les produits soient toujours disponibles pour les clients. C'est un travail à flux constant", explique Jean-Louis Dupuis. Son entreprise assure les prestations commerciales et logistiques et la promulgation de la loi Lurel sur la lutte contre la vie chère irait à l'encontre des "prérogatives" de l'OMC (Organisation mondiale du commerce), selon lui. "On va vouloir empêcher la maison mère de passer commande avec un opérateur local pour des raisons commerciales. Aujourd'hui, celui qui a la meilleure organisation gagne", précise-t-il. C'est que la loi fait peur à Jean-Louis Dupuis, car Victorin Lurel souhaite donner la possibilité à tout commerçant de notre île de pouvoir importer un produit en mettant fin aux exclusivités de certaines enseignes ou entreprises.
"Lurel veut tout casser ! Il veut mettre à terre Vindémia ou encore Carrefour, pour des raisons personnelles, notamment contre le groupe Hayot (ndlr: Le groupe Hayot est originaire des Antilles)", explique Jean-Louis Dupuis. La principale crainte pour le directeur du groupe Legros, voir la multiplication des acteurs dans la filière commerciale, amenant à une dérégulation de la chaine. "La grande distribution tient compte du contexte réunionnais. Ce qu'il faudrait faire pour baisser les prix, c'est mettre l'ensemble des acteurs autour d'une table. Aujourd'hui on est sur un faux débat dangereux qui va fragiliser la Réunion à terme", souligne-t-il.
Ce dernier verrait d'un meilleur oeil que le gouvernement se penche sur ce qu'il considère comme les vrais problèmes liés à l'insularité de la Réunion. "Il y a un gros travail à faire sur les transports. Il faudrait que la Réunion arrive à mieux s'approvisionner avec la France. Pour moi, la création d'une zone franche portuaire est importante, il faut également proposer à un opérateur de créer une ligne directe maritime entre la France et la Réunion", conclut-il.
"C'est retourner à une situation de dictature !", lâche-t-il. "La loi va être promulguée sans prise de connaissance des intervenants sociaux et économiques de la Réunion", regrette-t-il. Un jeu dangereux qui pourrait coûter, à en croire Jean-Louis Dupuis, près de 20.000 emplois à la Réunion.
"Il veut mettre à terre Vindémia ou encore Carrefour"
Pour ce patron de groupe et distributeur de marques, notamment dans la cosmétique, détenir une carte d'une marque prestigieuse c'est avant tout réaliser un "travail à long terme". "J'ai des équipes sur le terrain qui sont en contact permanent avec les enseignes de la grande distribution. On fait en sorte que les produits soient toujours disponibles pour les clients. C'est un travail à flux constant", explique Jean-Louis Dupuis. Son entreprise assure les prestations commerciales et logistiques et la promulgation de la loi Lurel sur la lutte contre la vie chère irait à l'encontre des "prérogatives" de l'OMC (Organisation mondiale du commerce), selon lui. "On va vouloir empêcher la maison mère de passer commande avec un opérateur local pour des raisons commerciales. Aujourd'hui, celui qui a la meilleure organisation gagne", précise-t-il. C'est que la loi fait peur à Jean-Louis Dupuis, car Victorin Lurel souhaite donner la possibilité à tout commerçant de notre île de pouvoir importer un produit en mettant fin aux exclusivités de certaines enseignes ou entreprises.
"Lurel veut tout casser ! Il veut mettre à terre Vindémia ou encore Carrefour, pour des raisons personnelles, notamment contre le groupe Hayot (ndlr: Le groupe Hayot est originaire des Antilles)", explique Jean-Louis Dupuis. La principale crainte pour le directeur du groupe Legros, voir la multiplication des acteurs dans la filière commerciale, amenant à une dérégulation de la chaine. "La grande distribution tient compte du contexte réunionnais. Ce qu'il faudrait faire pour baisser les prix, c'est mettre l'ensemble des acteurs autour d'une table. Aujourd'hui on est sur un faux débat dangereux qui va fragiliser la Réunion à terme", souligne-t-il.
Ce dernier verrait d'un meilleur oeil que le gouvernement se penche sur ce qu'il considère comme les vrais problèmes liés à l'insularité de la Réunion. "Il y a un gros travail à faire sur les transports. Il faudrait que la Réunion arrive à mieux s'approvisionner avec la France. Pour moi, la création d'une zone franche portuaire est importante, il faut également proposer à un opérateur de créer une ligne directe maritime entre la France et la Réunion", conclut-il.