La construction de la cité dystopique ultra-connectée soutenue par le puissant prince héritier Mohammed Ben Salmane a débuté en plein milieu du désert à Neom, dans le nord-ouest du pays. Les premières fondations de la ville ont été révélées dans des prises de vue aériennes publiées le 22 octobre dernier par une entreprise saoudienne montrant des ouvriers et des camions s'affairer sur le chantier.
Imaginé dans les années 2010 et présenté cet été, ce projet de plusieurs centaines de milliards de dollars a pour but de faire émerger une ville écologique sans route ni voitures de 170 kilomètres de long abritant 9 millions de résidents sur une surface de 30 kilomètres carrés, seulement en bordure de la mer rouge. La cité aurait la particularité d'être bâtie en ligne droite et de reposer sur deux immenses gratte-ciels parallèles de 500 mètres de haut. Elle aurait l'allure d'un miroir géant de l'extérieur afin de s'intégrer parfaitement à l'environnement.
Imaginé dans les années 2010 et présenté cet été, ce projet de plusieurs centaines de milliards de dollars a pour but de faire émerger une ville écologique sans route ni voitures de 170 kilomètres de long abritant 9 millions de résidents sur une surface de 30 kilomètres carrés, seulement en bordure de la mer rouge. La cité aurait la particularité d'être bâtie en ligne droite et de reposer sur deux immenses gratte-ciels parallèles de 500 mètres de haut. Elle aurait l'allure d'un miroir géant de l'extérieur afin de s'intégrer parfaitement à l'environnement.
Dans ce plan d’urbanisme pharaonique, on retrouve des résidents qui auront accès à "tous leurs besoins quotidiens" en cinq minutes à pied, ainsi qu'à d'autres facilités comme des pistes de ski en plein air et "un train à grande vitesse avec un trajet de bout en bout (de la ville) de 20 minutes", selon ses promoteurs qui visent une inauguration en 2030.
Le coût ? Evalué à 1.200 milliards de riyals saoudiens (environ 319 milliards de dollars), rien que pour la première phase qui s’étend jusqu’en 2030, toujours selon ses promoteurs. D'autres prévisions évaluent le projet à plus d'un billion de dollars (1.000 milliards).
Si d’un côté, le projet suscite d'ores et déjà de multiples critiques pour son impact sur l'écosystème et les populations locales, son empreinte environnementale et les problématiques sociétales qui pourraient en découler. Des condamnations à mort auraient déjà été prononcées par des tribunaux saoudiens contre des opposants au projet refusant d'être expropriés de leur domicile, d’un autre côté, la première étape du plan doit notamment permettre au pays d'accueillir les Jeux asiatiques d'hiver en 2029.
Le coût ? Evalué à 1.200 milliards de riyals saoudiens (environ 319 milliards de dollars), rien que pour la première phase qui s’étend jusqu’en 2030, toujours selon ses promoteurs. D'autres prévisions évaluent le projet à plus d'un billion de dollars (1.000 milliards).
Si d’un côté, le projet suscite d'ores et déjà de multiples critiques pour son impact sur l'écosystème et les populations locales, son empreinte environnementale et les problématiques sociétales qui pourraient en découler. Des condamnations à mort auraient déjà été prononcées par des tribunaux saoudiens contre des opposants au projet refusant d'être expropriés de leur domicile, d’un autre côté, la première étape du plan doit notamment permettre au pays d'accueillir les Jeux asiatiques d'hiver en 2029.