Chaque année au mois de novembre, le festival de documentaires clermontois, « Traces de vies« , propose pendant une semaine une diversité d’œuvres cinématographiques, de type politique, sociologique, portraits ou récits de vie…La compétition porte sur quatre catégories : films professionnels, films de fin d’étude et films d’ateliers.
A 10.000 kilomètres de là, les projets de la maison Pierre Lagourgue se multiplient autour du 7ème art. Le projet de mettre en place un ciné-club afin de favoriser le lien entre les gens du quartier de Beauséjour et l’établissement médico-social tient particulièrement à cœur l’ensemble de l’équipe éducative et des résidents eux-mêmes.
Dans ce but, et suite à un échange entre élèves et résidents autour de la diffusion d’un film sur le thème du handicap, des ateliers de films documentaires se sont mis en place. Avec le secret espoir de voir le résultat de ces travaux être diffusé dans les années à venir au festival « Traces de vie » de Clermond-Ferrand…
En attendant, les associations Apajh et Zergano ont organisé les « Rencontres Docu Run« . Cette soirée a été l’occasion de discuter autour de cette nouvelle aventure artistique en la présence d’Annie Chassagne, directrice artistique du festival « Traces de vie« , qui a accepté de parrainer l’événement.
Soutenu par la Fondation de France, le projet propose une réelle démarche participative des personnes en situation de handicap et des habitants de la ville de Sainte-Marie. Dans un établissement qui se veut un lieu culturel, comment passer à côté de la notion de culture de l’image, du film, de la photographie qui font de notre société, une société de regard. La présentation de ces « rencontres Docu Run » le souligne : « Prendre la caméra et porter au travers de l’objectif un regard sur le monde, c’est interroger sa représentation du monde« .