
Les profils des vendeurs sont loin de ce que l'on peut imaginer selon Denis Desgranges
Le cours de l'or a atteint hier jusqu'à 1.510 dollars (soit environ 1.040 euros) l'once à la bourse de Hong Kong. Un nouveau sommet historique, soutenu par les inquiétudes persistantes sur l'économie mondiale.
Le métal précieux est habituellement considéré comme un rempart efficace pour échapper aux menaces inflationnistes et à la volatilité des marchés.
Beaucoup de sécurité avant l'achat
C'est dans ce contexte que les magasins de rachat d'or voient leur chiffre d'affaire fortement augmenter. C'est le cas des magasins "Chercheur d'or" (anciennement Jad'Or) qui a pignon sur rue depuis 6 ans à la Réunion. Preuve de cette fièvre ambiante, les succursales gagnent du terrain. "Nous sommes installés sur tout le territoire avec 6 magasins, c'est ce qui constitue notre force" insiste Denis Desgranges, gérant de Chercheur d'or. "Venir revendre son or, je vais vous faire sourire, mais c'est devenu comme une épicerie" s'amuse-t-il.
Mais attention devant les raccourcis faciles quant à la mise sur pied d'un commerce d'acquisition du précieux métal. Le professionnel rappelle que la démarche est très surveillée, les lingots ne se récupèrent pas encore comme des petits pains. "Nous veillons à vérifier l'identité de la personne via une pièce d'identité. Ensuite, un reçu est remis à la personne qui nous livre son bien à condition que celle-ci certifie sur l'honneur que l'objet lui appartient bien ou qu'il lui a été confié" dit-il très sérieusement.
Souhaitant garder une grande discrétion, le gérant dit à mots couverts qu'il est également de son devoir de tenter de sentir l'honnêteté ou pas du particulier venu commercer.
Le métal précieux est habituellement considéré comme un rempart efficace pour échapper aux menaces inflationnistes et à la volatilité des marchés.
Beaucoup de sécurité avant l'achat
C'est dans ce contexte que les magasins de rachat d'or voient leur chiffre d'affaire fortement augmenter. C'est le cas des magasins "Chercheur d'or" (anciennement Jad'Or) qui a pignon sur rue depuis 6 ans à la Réunion. Preuve de cette fièvre ambiante, les succursales gagnent du terrain. "Nous sommes installés sur tout le territoire avec 6 magasins, c'est ce qui constitue notre force" insiste Denis Desgranges, gérant de Chercheur d'or. "Venir revendre son or, je vais vous faire sourire, mais c'est devenu comme une épicerie" s'amuse-t-il.
Mais attention devant les raccourcis faciles quant à la mise sur pied d'un commerce d'acquisition du précieux métal. Le professionnel rappelle que la démarche est très surveillée, les lingots ne se récupèrent pas encore comme des petits pains. "Nous veillons à vérifier l'identité de la personne via une pièce d'identité. Ensuite, un reçu est remis à la personne qui nous livre son bien à condition que celle-ci certifie sur l'honneur que l'objet lui appartient bien ou qu'il lui a été confié" dit-il très sérieusement.
Souhaitant garder une grande discrétion, le gérant dit à mots couverts qu'il est également de son devoir de tenter de sentir l'honnêteté ou pas du particulier venu commercer.

Concernant le profil type des "pourvoyeurs" de métal, Denis Desgranges fait parler son expérience. "Je vais étonner beaucoup de gens mais la grande majorité des gens qui viennent nous voir ne sont pas forcément des gens au cul" sourit-il.
Récupérer au prix de l'achat
"Il y a quatre profils : ceux qui veulent tourner la page après un divorce et se séparent de la bague de fiançailles ou des alliances par exemple, ceux dont les objets se sont cassés et dont certains composants étaient en or, ceux qui sont fauchés et enfin les malfrats. Mais ces derniers, nous ne les laissons pas passer". Et si par bonheur, dans cette dernière hypothèse, les bijoux n'ont pas été fondus, ils peuvent être restitués à leur propriétaire d'origine dans le meilleur des cas.
Mais les bijoux ça devient comme des vêtements finalement. Les gens en changent. Entre diverses anecdotes, le gérant raconte que certains se livrent un peu plus lors de la transaction. Sans dévoiler les mots crus, vendre la bague évocatrice d'une union est parfois un acte libérateur. "Je viens vendre la bague que j'ai offerte à ce ou cette s..... avant qu'il ou elle aille dans les bras de quelqu'un d'autre" rigole le gérant.
De plus, les personnes qui font la démarche se disent : "En le revendant, je récupère le prix auquel je l'ai payé à l'achat". Cette frénésie n'est rendue possible que parce que l'augmentation régulière des cours ne cesse de tenter les propriétaires de céder leurs biens. "Le cours de l'or a doublé depuis le début de l'année" conclut Denis Desgranges. De quoi voir un horizon plus que dégagé. Mais l'actualité parle d'elle-même. C'est sur son smartphone que le chef d'entreprise repart scruter la dernière tendance du cours.
Récupérer au prix de l'achat
"Il y a quatre profils : ceux qui veulent tourner la page après un divorce et se séparent de la bague de fiançailles ou des alliances par exemple, ceux dont les objets se sont cassés et dont certains composants étaient en or, ceux qui sont fauchés et enfin les malfrats. Mais ces derniers, nous ne les laissons pas passer". Et si par bonheur, dans cette dernière hypothèse, les bijoux n'ont pas été fondus, ils peuvent être restitués à leur propriétaire d'origine dans le meilleur des cas.
Mais les bijoux ça devient comme des vêtements finalement. Les gens en changent. Entre diverses anecdotes, le gérant raconte que certains se livrent un peu plus lors de la transaction. Sans dévoiler les mots crus, vendre la bague évocatrice d'une union est parfois un acte libérateur. "Je viens vendre la bague que j'ai offerte à ce ou cette s..... avant qu'il ou elle aille dans les bras de quelqu'un d'autre" rigole le gérant.
De plus, les personnes qui font la démarche se disent : "En le revendant, je récupère le prix auquel je l'ai payé à l'achat". Cette frénésie n'est rendue possible que parce que l'augmentation régulière des cours ne cesse de tenter les propriétaires de céder leurs biens. "Le cours de l'or a doublé depuis le début de l'année" conclut Denis Desgranges. De quoi voir un horizon plus que dégagé. Mais l'actualité parle d'elle-même. C'est sur son smartphone que le chef d'entreprise repart scruter la dernière tendance du cours.