
L'Assemblée nationale a mis un point d'honneur à statuer sur un sujet récurrent de ces deux dernières années: La proposition de loi relative aux produits sucrés, qui a été pour l'occasion rebaptisée en proposition de loi visant à garantir la qualité de l’offre alimentaire en outre-mer.
Les députés de la majorité ont évidemment voté la proposition, aidés par les élus de l'UDI. L'UMP s'est abstenue, préférant la stratégie d'un vote global sur une grande loi de santé publique. S'adressant notamment au ministre Victorin Lurel, Hélène Vainqueur-Christophe, la rapporteure de la commission des affaires sociales, a fait part de son "honneur de défendre ce texte devant vous, monsieur le ministre des outre-mer, puisque ce texte est directement inspiré de celui que vous aviez soutenu comme député il y a près de deux ans afin d’alerter notre assemblée sur la différence entre les teneurs en sucres des denrées alimentaires commercialisées outre-mer et celles des denrées commercialisées en France hexagonale".
Après les interventions de députés d'outre-mer comme Huguette Bello ou Monique Orphé, qui ont tous abondé dans le sens d'"une loi qui répond à la fois à un enjeu majeur de santé publique sur nos territoires et à une inégalité de traitement flagrante entre les consommateurs ultramarins et hexagonaux", la proposition a été mise au vote.
Trois fois plus d'enfants obèses en outre-mer comparé à la métropole
Près de 7 millions de Français seraient considérés comme obèses, soit le double d’il y a 15 ans. Si cette donnée nationale est éminemment inquiétante, rappelle la rapporteure du texte, "la situation dans les territoires ultramarins est encore plus grave". Les données des enquêtes épidémiologiques menées localement font état d’une obésité beaucoup plus importante et toujours très dynamique dans les outre-mer, alors qu’elle tend à se stabiliser dans l’hexagone.
L’obésité toucherait ainsi 15 à 20 % de la population adulte de la Guadeloupe, de la Réunion et de la Martinique. Plus grave, le surpoids – y compris l’obésité – concerne 23 % des enfants de cinq à 14 ans en Guadeloupe et 24,5 % en moyenne dans les quatre départements d’outre-mer, à comparer aux 16 % de la France hexagonale. L’obésité seule concerne 10,5 % des enfants des quatre départements d’outre-mer, contre 3 % des enfants en France hexagonale. Au total, sur ces territoires, près d’un quart des enfants et adolescents et plus de la moitié des adultes sont touchés par des problèmes de surcharge pondérale.
Les députés de la majorité ont évidemment voté la proposition, aidés par les élus de l'UDI. L'UMP s'est abstenue, préférant la stratégie d'un vote global sur une grande loi de santé publique. S'adressant notamment au ministre Victorin Lurel, Hélène Vainqueur-Christophe, la rapporteure de la commission des affaires sociales, a fait part de son "honneur de défendre ce texte devant vous, monsieur le ministre des outre-mer, puisque ce texte est directement inspiré de celui que vous aviez soutenu comme député il y a près de deux ans afin d’alerter notre assemblée sur la différence entre les teneurs en sucres des denrées alimentaires commercialisées outre-mer et celles des denrées commercialisées en France hexagonale".
Après les interventions de députés d'outre-mer comme Huguette Bello ou Monique Orphé, qui ont tous abondé dans le sens d'"une loi qui répond à la fois à un enjeu majeur de santé publique sur nos territoires et à une inégalité de traitement flagrante entre les consommateurs ultramarins et hexagonaux", la proposition a été mise au vote.
Trois fois plus d'enfants obèses en outre-mer comparé à la métropole
Près de 7 millions de Français seraient considérés comme obèses, soit le double d’il y a 15 ans. Si cette donnée nationale est éminemment inquiétante, rappelle la rapporteure du texte, "la situation dans les territoires ultramarins est encore plus grave". Les données des enquêtes épidémiologiques menées localement font état d’une obésité beaucoup plus importante et toujours très dynamique dans les outre-mer, alors qu’elle tend à se stabiliser dans l’hexagone.
L’obésité toucherait ainsi 15 à 20 % de la population adulte de la Guadeloupe, de la Réunion et de la Martinique. Plus grave, le surpoids – y compris l’obésité – concerne 23 % des enfants de cinq à 14 ans en Guadeloupe et 24,5 % en moyenne dans les quatre départements d’outre-mer, à comparer aux 16 % de la France hexagonale. L’obésité seule concerne 10,5 % des enfants des quatre départements d’outre-mer, contre 3 % des enfants en France hexagonale. Au total, sur ces territoires, près d’un quart des enfants et adolescents et plus de la moitié des adultes sont touchés par des problèmes de surcharge pondérale.