
Le Conseil régional veut aller plus loin que son label "Réunion : Terre d'images et de tournages" instauré en 2011. Via son satellite Nexa (ex-SR21), la collectivité publique organise jusqu'à samedi son premier forum international d'investissements.
Le concept se veut comme une plateforme de rencontre entre les professionnels prêts à investir dans notre département et le conseil régional, dans son rôle de facilitateur dans les démarches à suivre.
Cette année, et pour sa première sortie, le forum se cale sur l'actualité cinématographique. A l'hôtel LUX de la Saline-les-Bains cet après-midi, ça discute projets de films et aides diverses avec la dizaine de producteurs nationaux et internationaux invités (Makingprod, Les films de la grande ourse, Maha productions, Europa Corp. ...). "Nous sommes là parce que la Région et Nexa sont venus nous chercher, sur les salons de Cannes, la Rochelle...", en rigole Eric Brame, président d'Heccom & Media, preuve du volontarisme politique pour faire décoller ce secteur.
La Réunion a plus que jamais sa carte à jouer en matière cinématographique. Outre la diversité des "décors naturels", de sa "population métissée" et de "son accueil chaleureux" que tous les producteurs soulignent, l'attractivité d'un territoire se gagne aussi sur d'autres fronts.
"Nous pouvons aller jusqu'à 35% des dépenses locales engagées" pour la réalisation d'un tournage sur l'île, rappelle à une productrice Vincent Payet, conseiller régional aux TIC, à l'audiovisuel et au multimédia.
D'autres dispositifs, comme le fonds de soutien à la création ciné et audiovisuelle, a permis d'accompagner 480 oeuvres (depuis 2001). "On peut dire que les indicateurs sont bons", souligne l'élu qui ne manque pas de faire un parallèle sur les "900.000 euros investis en 2009 contre les 3 millions" qui l'ont été en 2012 par la majorité actuelle.
Le ratio du "pour un euro investi, l'économie locale engrange 4 euros" est une nouvelle fois affiché comme une garantie de retour sur investissements que tempère Patrick Lamassoure, délégué général de la Commission nationale du film France, en charge de "l'attractivité cinématographique du territoire français". "Ce n'est pas aussi systématique". Une chose est sûre : La Réunion gagne en visibilité, mais difficile de le quantifier. Alors que la Réunion tente de capter les productions de longs, court-métrages et documentaires, les régions Ile-de-France et PACA demeurent pour des raisons évidentes loin devant un pool de territoires volontaristes comme Rhône-Alpes, l'Aquitaine, le Poitou-Charente ou encore le Nord-Pas-de-Calais.
"La route des baleines" après "La marche de l'empereur" ?
Toutes ces aides qui favorisent les tournages ne reviennent-elles pas à influencer le libre-court d'un scénario ? "Le culturel et l'économique" sont immanquablement imbriqués, répondent les professionnels du secteur. "Il n'y a aucune région qui peut s'appuyer sur un seul avantage".
La force de la Réunion réside évidemment dans ses décors "à ciel ouvert" mais les incitations économiques pourraient l'amener à jouer dans la cour des grands. Vincent Payet y va de ses confidences sur les tournages attendus pour 2014.
La série TV "Cut" est sur le point de récidiver pour une deuxième saison. La signature n'est pas loin d'aboutir. Une autre série télé doit également se tourner en mars/avril prochain. Sa distribution attendue : sur les chaînes de la TNT. Un long métrage allemand est aussi en bonne voie de finalisation. Le producteur de la Baie des flamboyants devrait aussi installer ses bases au cours du premier trimestre 2014 pour une série dont "plus de détails devraient être dévoilés en fin de semaine", et pour 60 épisodes. Enfin, la Région et Nexa s'avancent un peu sur la réalisation probable d'un film-documentaire type "Marche de l'empereur" qui s'attarderait cette fois sur la "route des baleines". Producteurs et institutionnels ont quatre jours pour accélérer et parapher ces nobles intentions.
Le concept se veut comme une plateforme de rencontre entre les professionnels prêts à investir dans notre département et le conseil régional, dans son rôle de facilitateur dans les démarches à suivre.
Cette année, et pour sa première sortie, le forum se cale sur l'actualité cinématographique. A l'hôtel LUX de la Saline-les-Bains cet après-midi, ça discute projets de films et aides diverses avec la dizaine de producteurs nationaux et internationaux invités (Makingprod, Les films de la grande ourse, Maha productions, Europa Corp. ...). "Nous sommes là parce que la Région et Nexa sont venus nous chercher, sur les salons de Cannes, la Rochelle...", en rigole Eric Brame, président d'Heccom & Media, preuve du volontarisme politique pour faire décoller ce secteur.
La Réunion a plus que jamais sa carte à jouer en matière cinématographique. Outre la diversité des "décors naturels", de sa "population métissée" et de "son accueil chaleureux" que tous les producteurs soulignent, l'attractivité d'un territoire se gagne aussi sur d'autres fronts.
"Nous pouvons aller jusqu'à 35% des dépenses locales engagées" pour la réalisation d'un tournage sur l'île, rappelle à une productrice Vincent Payet, conseiller régional aux TIC, à l'audiovisuel et au multimédia.
D'autres dispositifs, comme le fonds de soutien à la création ciné et audiovisuelle, a permis d'accompagner 480 oeuvres (depuis 2001). "On peut dire que les indicateurs sont bons", souligne l'élu qui ne manque pas de faire un parallèle sur les "900.000 euros investis en 2009 contre les 3 millions" qui l'ont été en 2012 par la majorité actuelle.
Le ratio du "pour un euro investi, l'économie locale engrange 4 euros" est une nouvelle fois affiché comme une garantie de retour sur investissements que tempère Patrick Lamassoure, délégué général de la Commission nationale du film France, en charge de "l'attractivité cinématographique du territoire français". "Ce n'est pas aussi systématique". Une chose est sûre : La Réunion gagne en visibilité, mais difficile de le quantifier. Alors que la Réunion tente de capter les productions de longs, court-métrages et documentaires, les régions Ile-de-France et PACA demeurent pour des raisons évidentes loin devant un pool de territoires volontaristes comme Rhône-Alpes, l'Aquitaine, le Poitou-Charente ou encore le Nord-Pas-de-Calais.
"La route des baleines" après "La marche de l'empereur" ?
Toutes ces aides qui favorisent les tournages ne reviennent-elles pas à influencer le libre-court d'un scénario ? "Le culturel et l'économique" sont immanquablement imbriqués, répondent les professionnels du secteur. "Il n'y a aucune région qui peut s'appuyer sur un seul avantage".
La force de la Réunion réside évidemment dans ses décors "à ciel ouvert" mais les incitations économiques pourraient l'amener à jouer dans la cour des grands. Vincent Payet y va de ses confidences sur les tournages attendus pour 2014.
La série TV "Cut" est sur le point de récidiver pour une deuxième saison. La signature n'est pas loin d'aboutir. Une autre série télé doit également se tourner en mars/avril prochain. Sa distribution attendue : sur les chaînes de la TNT. Un long métrage allemand est aussi en bonne voie de finalisation. Le producteur de la Baie des flamboyants devrait aussi installer ses bases au cours du premier trimestre 2014 pour une série dont "plus de détails devraient être dévoilés en fin de semaine", et pour 60 épisodes. Enfin, la Région et Nexa s'avancent un peu sur la réalisation probable d'un film-documentaire type "Marche de l'empereur" qui s'attarderait cette fois sur la "route des baleines". Producteurs et institutionnels ont quatre jours pour accélérer et parapher ces nobles intentions.