
Les résultats de l'enquête réalisée par le cabinet Elan OI pour le compte de l’Observatoire des prix, des marges et des revenus à La Réunion (OPMR) relative à la formation des prix des matériaux de construction dans notre département, ont été publiés hier. On y apprend notamment que le coût moyen des matériaux y est 39% supérieur rapport à la métropole.
Selon les chiffres publiés, le coût de la construction représente à lui seul près de 63% du coût d'une opération, alors que dans le même temps, la charge foncière n'est que 24% et les honoraires, 12%.
Dans sa synthèse, Elan OI, qui a passé au crible près de 7.000 produits, explique ce surcoût par "la forte proportion de matériaux importés et de la situation de monopole ou quasi monopole de fournisseurs sur certains produits".
Autres causes de ces surcoûts: le peu de fabrication locale de matériaux générant de forts volumes d'import, une importation de produits trop dépendante de l'Europe et de France même si les matériaux sont fabriqués ailleurs (passage obligé par l'UE pour obtenir la certification), le peu de transformation local une fois les produits importés, des stocks trop importants qui génèrent de nombreux frais et de fortes tensions autour de certains produits comme le ciment.
Trop de produits importés de l'UE, pas assez de l'Asie
Pour faire baisser ces prix de la construction dans notre île, le cabinet Elan OI préconise trois leviers d'actions.
Le premier serait de faciliter l'accessibilité aux marchés asiatiques ou d'Afrique du Sud, de mutualiser les espaces de stockage pour distributeurs et d'étudier les coûts de transports entre La Réunion et les différents îles de l'Océan Indien. Sans oublier l'ouverture d'une antenne de certification EU.
Deuxième point, la réalisation d'études techniques sur des matériaux innovants, l'accompagnement et le financement de programme R&D sur les nouveaux matériaux ou encore soutenir la création d'un cluster éco-construction.
Enfin, le cabinet d'étude préconise un suivi de l'économie des matériaux, avec la mise en place d'une centrale d'achat des matériaux entre bailleurs sociaux, l'étude d'un réajustement des taux d'octroi de mer au cas par cas sur les produits les plus emblématiques ou encore former les décideurs des marchés publics mais aussi les entreprises sur la décomposition des sous détails de prix.
Selon les chiffres publiés, le coût de la construction représente à lui seul près de 63% du coût d'une opération, alors que dans le même temps, la charge foncière n'est que 24% et les honoraires, 12%.
Dans sa synthèse, Elan OI, qui a passé au crible près de 7.000 produits, explique ce surcoût par "la forte proportion de matériaux importés et de la situation de monopole ou quasi monopole de fournisseurs sur certains produits".
Autres causes de ces surcoûts: le peu de fabrication locale de matériaux générant de forts volumes d'import, une importation de produits trop dépendante de l'Europe et de France même si les matériaux sont fabriqués ailleurs (passage obligé par l'UE pour obtenir la certification), le peu de transformation local une fois les produits importés, des stocks trop importants qui génèrent de nombreux frais et de fortes tensions autour de certains produits comme le ciment.
Trop de produits importés de l'UE, pas assez de l'Asie
Pour faire baisser ces prix de la construction dans notre île, le cabinet Elan OI préconise trois leviers d'actions.
Le premier serait de faciliter l'accessibilité aux marchés asiatiques ou d'Afrique du Sud, de mutualiser les espaces de stockage pour distributeurs et d'étudier les coûts de transports entre La Réunion et les différents îles de l'Océan Indien. Sans oublier l'ouverture d'une antenne de certification EU.
Deuxième point, la réalisation d'études techniques sur des matériaux innovants, l'accompagnement et le financement de programme R&D sur les nouveaux matériaux ou encore soutenir la création d'un cluster éco-construction.
Enfin, le cabinet d'étude préconise un suivi de l'économie des matériaux, avec la mise en place d'une centrale d'achat des matériaux entre bailleurs sociaux, l'étude d'un réajustement des taux d'octroi de mer au cas par cas sur les produits les plus emblématiques ou encore former les décideurs des marchés publics mais aussi les entreprises sur la décomposition des sous détails de prix.