La crise des gilets jaunes a servi de déclic. C’est en tout cas ce que met en avant Pascal Thiaw Kine, adhérent du groupe Leclerc à La Réunion, pour expliquer "l’accélération" de la baisse des prix depuis l’an dernier. "Être le moins cher ne suffit pas. Il faut réduire l’écart avec la métropole", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse donnée ce jeudi, avec le directeur général, pour évoquer les ambitions du groupe sur les années à venir.
Pour agir sur la cherté de la vie, le groupe veut se montrer "intraitable". "On va bousculer les importateurs. On ne veut pas casser le maillon importation, mais simplifier les modèles pour les rendre plus efficients. Les importateurs locaux travaillent sur des modèles vieux de 50 ans, à un moment donné, il faut dépoussiérer les choses", explique l’entrepreneur. Objectif affiché : "être aligné sur la métropole avec un prix trois fois net".
Dans une "démarche de transparence", - très à la mode depuis la crise des gilets jaunes - le groupe s'est engagé à rendre chaque année des comptes à l'OMPR. Le directeur général Fabrice Noël annonce en outre la mise en place prochaine d’un indicateur permettant de comparer les prix avec l’hexagone. "Un organisme indépendant sera en charge, certainement tous les trimestres, de montrer les évolutions des écarts de prix". Des réflexions sont en cours sur la manière de l'indiquer aux clients par le biais des étiquettes. "On n'a pas peur de l'afficher", affirme Pascal Thiaw Kine.
Baisse de prix de 1000 produits
Après une baisse de 2 points de l’écart avec la métropole en 2019, le groupe entend aller plus loin cette année. "Nous allons baisser le prix de 1000 produits. Ces baisses iront de 5 à plus de 20%", précise le directeur général. Les années suivantes, ce sont "plusieurs milliers" de produits qui devraient être concernés. Également promis, l’élargissement du rayon bio.
Si le groupe Hayot s’est positionné sur le rachat de Vindémia, les ambitions de Leclerc n’auraient rien à voir avec cette annonce."On est leader sur les prix, on ne peut pas être en réaction", commente Fabrice Noël, qui rappelle : "Sur les 10 dernières années, nous avons été leader 9 fois sur 10 [entre le COSPAR et le BQP]".
Se vantant d’être"responsable", le mastodonte de la grande distribution entend également agir sur l’autre levier du pouvoir d’achat : le niveau de revenu. "Nous allons tout faire pour booster la production locale", promet Pascal Thiaw Kine. "En la sanctuarisant, en l’accompagnant et en la responsabilisant". Quitte à la bousculer. "On aura des débats. Il faut qu'on arrive à trouver la meilleure manière de faire pour, aussi, stimuler les prix", ajoute-t-il. Et de préciser : "Mais même si on sera exigeant, on sera plus bienveillants parce qu'on est conscients que la production locale a des handicaps" - les productions calibrées pour notre île ne pouvant rivaliser avec les outils industriels destinés à fournir le territoire entier. Le groupe promet de dévoiler prochainement les plans de cette "saison 2".
Pour agir sur la cherté de la vie, le groupe veut se montrer "intraitable". "On va bousculer les importateurs. On ne veut pas casser le maillon importation, mais simplifier les modèles pour les rendre plus efficients. Les importateurs locaux travaillent sur des modèles vieux de 50 ans, à un moment donné, il faut dépoussiérer les choses", explique l’entrepreneur. Objectif affiché : "être aligné sur la métropole avec un prix trois fois net".
Dans une "démarche de transparence", - très à la mode depuis la crise des gilets jaunes - le groupe s'est engagé à rendre chaque année des comptes à l'OMPR. Le directeur général Fabrice Noël annonce en outre la mise en place prochaine d’un indicateur permettant de comparer les prix avec l’hexagone. "Un organisme indépendant sera en charge, certainement tous les trimestres, de montrer les évolutions des écarts de prix". Des réflexions sont en cours sur la manière de l'indiquer aux clients par le biais des étiquettes. "On n'a pas peur de l'afficher", affirme Pascal Thiaw Kine.
Baisse de prix de 1000 produits
Après une baisse de 2 points de l’écart avec la métropole en 2019, le groupe entend aller plus loin cette année. "Nous allons baisser le prix de 1000 produits. Ces baisses iront de 5 à plus de 20%", précise le directeur général. Les années suivantes, ce sont "plusieurs milliers" de produits qui devraient être concernés. Également promis, l’élargissement du rayon bio.
Si le groupe Hayot s’est positionné sur le rachat de Vindémia, les ambitions de Leclerc n’auraient rien à voir avec cette annonce."On est leader sur les prix, on ne peut pas être en réaction", commente Fabrice Noël, qui rappelle : "Sur les 10 dernières années, nous avons été leader 9 fois sur 10 [entre le COSPAR et le BQP]".
Se vantant d’être"responsable", le mastodonte de la grande distribution entend également agir sur l’autre levier du pouvoir d’achat : le niveau de revenu. "Nous allons tout faire pour booster la production locale", promet Pascal Thiaw Kine. "En la sanctuarisant, en l’accompagnant et en la responsabilisant". Quitte à la bousculer. "On aura des débats. Il faut qu'on arrive à trouver la meilleure manière de faire pour, aussi, stimuler les prix", ajoute-t-il. Et de préciser : "Mais même si on sera exigeant, on sera plus bienveillants parce qu'on est conscients que la production locale a des handicaps" - les productions calibrées pour notre île ne pouvant rivaliser avec les outils industriels destinés à fournir le territoire entier. Le groupe promet de dévoiler prochainement les plans de cette "saison 2".