Revenir à la rubrique : Faits divers

Prise illégale d’intérêts à la SPL Sudec : André Thien Ah Koon et Christelle Mondon jugés ce jeudi

Le président de la CASUD doit répondre du recrutement de la sœur de sa 2e adjointe à la mairie du Tampon. Embauchée en tant que présidente du directoire de la Sudec, Christelle Mondon, sans expérience dans le domaine des déchets, est poursuivie pour recel de prise illégale d’intérêts. Son avocat étant hors département, l'audience pourrait être à nouveau renvoyée.

Ecrit par 376508 – le jeudi 07 avril 2022 à 05H22

André Thien Ah Koon était venu en personne accueillir le renvoi  sans faire de commentaire mais d’un pas assuré. Le président de la CASUD, actionnaire majoritaire de la société publique locale de collecte et gestion des déchets ménagers sur le Tampon et l’Entre-Deux, a toujours écarté les liens d’amitié avec la famille Mondon comme motivation à l’embauche de Christelle Mondon. 

Une décision qui a pourtant surpris les magistrats financiers qui ont pointé au sein d’un rapport le choix d’une candidate « sans expérience dans le domaine des déchets et à des fonctions de direction ». Christelle Mondon a finalement démissionné le 6 mars 2020. Outre l’emploi d’un cabinet de conseil spécialisé pour plus de 14.000 euros, la CASUD a supporté un salaire de 5.668,22 euros par mois.

AntiCor s’est portée partie civile dans cette affaire. L’association qui lutte contre la corruption et pour l’éthique en politique voit dans ce recrutement un « mélange des genres ». 

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Soupçons d’emplois illégaux au cabinet de la Région : La stratégie d’enquête décriée par la défense

En début d’audience pour ce premier jour de procès, les 11 prévenus de la Région Réunion, dirigée par Didier Robert de 2010 à 2021, ont nié toute faute malgré les poursuites pour détournement de fonds, prise illégale d’intérêts et de recel après un contrôle de la Chambre régionale des comptes. L’enquête préliminaire a révélé des emplois potentiellement fictifs, des recrutements discrétionnaires et des rémunérations excessives. Les avocats de la défense contestent la procédure, arguant notamment de partialité et d’imprécision des motifs de poursuite.