Echange tendu ce mardi, dans les locaux de l'ARS. La directrice générale de l’ARS Océan Indien Martine Ladoucette a reçu les organisations syndicales de la fonction publique hospitalière pour évoquer le décret pris par le gouvernement le 27 septembre dernier. Publié au Journal Officiel, le texte instaure une indemnité censée compenser l’arrêt de l’indexation irrégulière de certaines primes et indemnités.
"C'est de la colère qui a été exprimée", rapporte Expedit Lock-Fat, secrétaire général du syndicat CFDT Santé Sociaux, déplorant un manque de dialogue social. Principale critique dressée : une baisse du pouvoir d'achat pour les concernés. "On ira sur le volet juridique car il ne s'agit en réalité pas d'une compensation, mais bel et bien de la suppression d'un avantage perçu depuis 43 ans", reproche-t-il. Car si elle n'est pas limitée dans le temps, cette indemnité est dégressive, et vise à s'éteindre au fur et à mesure de la progression de carrière. Autre problématique pointée du doigt : "l'exclusion des contractuels", non-mentionnée dans le texte.
Selon l'ARS, cette mesure a été décidée pour remplacer des primes jugées "irrégulière par les juridictions financières, raison pour laquelle les agents comptables ont pris le parti de rejeter la paye dès le mois d’août 2018, et de saisir les directeurs des établissements de santé de cette situation". Mais un aspect fait tiquer le syndicaliste : "Nous n'avons pas pu obtenir le courrier de l'agent comptable, comme si c'était finalement une décision unilatérale du chef d'établissement. Il reste des zones d'ombre dans ce dossier".
Remontés, les syndicats envisagent une action commune. "La CFDT n’a pas levé son préavis de grève, et a été rejointe par les autres syndicats qui ont déposé un préavis départemental", précise Expédit Lock-Fat. "Nous réfléchissons aux modalités pour une action commune. Il y aura déjà une grosse mobilisation le 9 octobre, jour de grève nationale concernant le service public, à l'occasion de laquelle on mettra l’accent sur les hôpitaux".
"C'est de la colère qui a été exprimée", rapporte Expedit Lock-Fat, secrétaire général du syndicat CFDT Santé Sociaux, déplorant un manque de dialogue social. Principale critique dressée : une baisse du pouvoir d'achat pour les concernés. "On ira sur le volet juridique car il ne s'agit en réalité pas d'une compensation, mais bel et bien de la suppression d'un avantage perçu depuis 43 ans", reproche-t-il. Car si elle n'est pas limitée dans le temps, cette indemnité est dégressive, et vise à s'éteindre au fur et à mesure de la progression de carrière. Autre problématique pointée du doigt : "l'exclusion des contractuels", non-mentionnée dans le texte.
Selon l'ARS, cette mesure a été décidée pour remplacer des primes jugées "irrégulière par les juridictions financières, raison pour laquelle les agents comptables ont pris le parti de rejeter la paye dès le mois d’août 2018, et de saisir les directeurs des établissements de santé de cette situation". Mais un aspect fait tiquer le syndicaliste : "Nous n'avons pas pu obtenir le courrier de l'agent comptable, comme si c'était finalement une décision unilatérale du chef d'établissement. Il reste des zones d'ombre dans ce dossier".
Remontés, les syndicats envisagent une action commune. "La CFDT n’a pas levé son préavis de grève, et a été rejointe par les autres syndicats qui ont déposé un préavis départemental", précise Expédit Lock-Fat. "Nous réfléchissons aux modalités pour une action commune. Il y aura déjà une grosse mobilisation le 9 octobre, jour de grève nationale concernant le service public, à l'occasion de laquelle on mettra l’accent sur les hôpitaux".