
Reçues hier après-midi par la ministre des outre-mer Annick Girardin, les organisations syndicales du secteur hospitalier sont ressorties déçues. Au cœur des échanges : la suppression des primes indexées pour les agents et l'entrée en vigueur d'un décret instituant une indemnité de remplacement vouée à l'extinction. "C'était un langage purement politique, ferme, dur", commente Expédit Lok Fat, secrétaire général de la CFDT Santé-Sociaux. "Elle a dit qu'après l'arbitrage, il n'y avait plus de discussion et qu'elle était solidaire de l’équipe ministérielle".
Et ce ne sont pas les seuls propos qui ont fait tiquer les syndicats. "Elle a déclaré que ceux qui souhaitaient attaquer le décret devraient faire attention, car ça risquait d’ouvrir le débat plus largement sur les indexation des autres fonctionnaires". Des propos perçus comme des menaces par les hospitaliers, même si la ministre s'en est défendue.
Si c'est la légalité des primes indexées qui est remise en cause, pour la CFDT, le décret présente lui aussi des vices juridiques. "On va attaquer les conséquences, à savoir le statu quo des carrières des agents. Et on estime qu'un avantage perçu depuis 1975 peut être considéré comme un avantage acquis". Une procédure de défense collective est d'ores et déjà lancée. "On accompagnera chaque agent concerné. On a déjà 380 dossiers. Dès lundi on va mettre en place les premières actions".
Pour le syndicaliste, cette polémique sur l'indexation des primes tombe à point nommé : "Tout cela fait pour qu'on ne parle plus du plan de retour à l'équilibre du CHU, qui prévoit des suppression de postes, la fin des RTT. C'est une manière perverse de faire passer des mesures drastiques et dramatiques", reproche-t-il encore, indiquant que la communication sur ce sujet sensible allait reprendre.
De nouvelles actions sont à prévoir.
Et ce ne sont pas les seuls propos qui ont fait tiquer les syndicats. "Elle a déclaré que ceux qui souhaitaient attaquer le décret devraient faire attention, car ça risquait d’ouvrir le débat plus largement sur les indexation des autres fonctionnaires". Des propos perçus comme des menaces par les hospitaliers, même si la ministre s'en est défendue.
Si c'est la légalité des primes indexées qui est remise en cause, pour la CFDT, le décret présente lui aussi des vices juridiques. "On va attaquer les conséquences, à savoir le statu quo des carrières des agents. Et on estime qu'un avantage perçu depuis 1975 peut être considéré comme un avantage acquis". Une procédure de défense collective est d'ores et déjà lancée. "On accompagnera chaque agent concerné. On a déjà 380 dossiers. Dès lundi on va mettre en place les premières actions".
Pour le syndicaliste, cette polémique sur l'indexation des primes tombe à point nommé : "Tout cela fait pour qu'on ne parle plus du plan de retour à l'équilibre du CHU, qui prévoit des suppression de postes, la fin des RTT. C'est une manière perverse de faire passer des mesures drastiques et dramatiques", reproche-t-il encore, indiquant que la communication sur ce sujet sensible allait reprendre.
De nouvelles actions sont à prévoir.