Avant le début de cette nouvelle réunion, 15 jours après celle entre l’intersyndicale et les élus du CASDIS (Conseil d’administration du SDIS), les sapeurs-pompiers se sentaient confiants. « C’est une journée décisive« , a martelé Willy Lauret, porte-parole de l’intersyndicale, avant la rencontre avec Nassimah Dindar. Pas question pour lui de toucher aux indexations de primes (logement, feu, spécialité et responsabilité) avec pour conséquence une baisse des salaire et du pouvoir d’achat.
Mais la présidente du Département avait annoncé la couleur depuis la fin avril. Hors de question pour elle de maintenir l’indexation des primes pour les salaires les plus élevés au sein du SDIS. Pour le Conseil général, l’indexation de ces primes étant illégales, elles doivent purement et simplement disparaître. A partir de ce constat, une bataille d’experts juridiques a été lancée, entre ceux du Département et ceux de l’intersyndicale des sapeurs-pompiers.
Après avoir exposé leurs doléances ce matin, les sapeurs-pompiers sont ressortis déçus de leur entretien avec Nassimah Dindar. Aucune avancée n’a été trouvée et tout le monde campe sur ses positions. C’est désormais le tribunal administratif qui va devoir trancher sur la question. En attendant une issue à ce conflit, le Conseil général a demandé le maintien du versement des primes incriminées le temps que le tribunal donne son avis sur la question.
Du côté des syndicats, une réunion avec l’ensemble des représentants se tient actuellement pour décider de la suite à donner à ce dossier.