La députée Monique Orphé salue l'annonce faite par Manuel Valls lors de la déclinaison de sa feuille de route du Plan de lutte contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale. Le programme, qui s'étendra sur les deux prochaines années, prévoit notamment la mise en place de la prime d'activité. La prime résulte de la fusion du RSA activité et de la prime pour l'emploi. Monique Orphé, qui a travaillé au sein du groupe "pauvreté, précarité" - initiateur de la proposition - estime que l'annonce "est à saluer car elle va redonner du pouvoir d’achat aux familles réunionnaises".
Les deux anciens dispositifs étaient, selon la députée, "devenus peu efficaces". "Trop de personnes passaient à côté faute d’avoir eu les informations nécessaires ou faute d’avoir fait les démarches pour en bénéficier", ajoute-t-elle.
4 millions de personnes vont profiter de cette prime à partir du 1er janvier 2016. Montant de la dépense annuelle : près de 4 milliards d’euros. "La Réunion est le Département français le plus inégalitaire et 42 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Lutter contre la précarité des familles est au cœur de mes priorités et de mon action. Cette prime sera versée par la CAF et elle viendra soutenir les travailleurs qui touchent des bas revenus, encourageant la reprise ou le maintien de l’activité", précise Monique Orphé.
Elle rappelle qu'en 2006, l’INSEE recensait plus de 90 000 travailleurs pauvres ou très pauvres car occupant un travail à temps partiel, les femmes et les jeunes étant les plus concernés.
Pour rappel, la prime se décline de la manière suivante : Pour un parent isolé qui travaille à plein temps au SMIC avec un enfant à charge, la prime pourra atteindre 280 euros par mois ; pour un couple avec deux enfants, avec un parent au SMIC à plein temps et l’autre au SMIC à temps partiel, la prime sera de 230 euros.
"Cette prime va constituer un réel coup de pouce pour le pouvoir d’achat des familles modestes, notamment les familles monoparentales, plus nombreuses à la Réunion et souvent dirigées par des femmes. Les jeunes travailleurs de moins de 25 ans seront également pleinement éligibles, potentiellement 700 000 jeunes au niveau national seront concernés. Cette mesure sera déclinée prochainement dans une loi et je compte prendre pleinement part aux débats", se félicite Monique Orphé.
Autre point évoqué par la députée : l'engagement du gouvernement pour "des revalorisations significatives des minimas sociaux et des prestations sociales destinées aux ménages les plus modestes".
Les deux anciens dispositifs étaient, selon la députée, "devenus peu efficaces". "Trop de personnes passaient à côté faute d’avoir eu les informations nécessaires ou faute d’avoir fait les démarches pour en bénéficier", ajoute-t-elle.
4 millions de personnes vont profiter de cette prime à partir du 1er janvier 2016. Montant de la dépense annuelle : près de 4 milliards d’euros. "La Réunion est le Département français le plus inégalitaire et 42 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Lutter contre la précarité des familles est au cœur de mes priorités et de mon action. Cette prime sera versée par la CAF et elle viendra soutenir les travailleurs qui touchent des bas revenus, encourageant la reprise ou le maintien de l’activité", précise Monique Orphé.
Elle rappelle qu'en 2006, l’INSEE recensait plus de 90 000 travailleurs pauvres ou très pauvres car occupant un travail à temps partiel, les femmes et les jeunes étant les plus concernés.
Pour rappel, la prime se décline de la manière suivante : Pour un parent isolé qui travaille à plein temps au SMIC avec un enfant à charge, la prime pourra atteindre 280 euros par mois ; pour un couple avec deux enfants, avec un parent au SMIC à plein temps et l’autre au SMIC à temps partiel, la prime sera de 230 euros.
"Cette prime va constituer un réel coup de pouce pour le pouvoir d’achat des familles modestes, notamment les familles monoparentales, plus nombreuses à la Réunion et souvent dirigées par des femmes. Les jeunes travailleurs de moins de 25 ans seront également pleinement éligibles, potentiellement 700 000 jeunes au niveau national seront concernés. Cette mesure sera déclinée prochainement dans une loi et je compte prendre pleinement part aux débats", se félicite Monique Orphé.
Autre point évoqué par la députée : l'engagement du gouvernement pour "des revalorisations significatives des minimas sociaux et des prestations sociales destinées aux ménages les plus modestes".