Ce lundi au Conseil général, les négociations entre syndicats de sapeurs-pompiers et élus du CASDIS (conseil d’administration du SDIS) vont entrer dans le vif du sujet. Si jeudi dernier, un calendrier de négociations a été trouvé, avec pour promesse de la part des syndicats de suspendre la grève, les discussions de la matinée risquent d’être particulièrement agitées.
Au coeur de ces discussions, la mise en place d’une prime compensatoire pour venir pallier la suppression du régime indemnitaire compensatoire jugé illégal. Conséquence, les sapeurs-pompiers vont voir sur leur fiche de paie, une baisse de salaire nette comprise entre 50 et 300 euros en fonction du grade. Une situation intolérable pour les syndicats qui réclament l’instauration de cette prime compensatoire pour le maintien de leur pouvoir d’achat.
Mais la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, a été claire sur ce sujet. Après avoir désavoué une partie ses conseillers généraux, en retoquant le protocole d’accord signé le 24 avril dernier, pas question pour elle de donner une prime à ceux qui touchent plus de quatre fois le SMIC.
La présidente du Département a mandaté les élus du CASDIS pour mener les négociations. Ils ont jusqu’au 15 mai, date butoir fixée entre syndicats et élus, pour trouver une solution financière et éteindre définitivement l’incendie qui couve dans les casernes…