

"Si le Medef maintient sa position, il renverra tous les travailleurs bénéficiant des 50 euros de la prime Cospar dans la rue", prévient Ivan Hoareau.
"Une perte de 50 euros de pouvoir d'achat c'est énorme", avance-t-il, avant d'affirmer que "pourtant de l'argent, il y en a".

Même son de cloche pour Jean-Pierre Rivière, secrétaire général CFDT qui s'interroge ironiquement. "Quand il y a de la croissance on ne redistribue pas, quand c'est la crise on ne redistribue pas, alors quand est-ce que l'on donne aux travailleurs ?", exhorte-t-il juste avant de s'engouffrer dans la salle de réunion où l'attend, déjà installé, Yann de Prince.
Pour Paul Junot, secrétaire général à la CFTC, "les sorties médiatiques du Medef ces derniers jours préfigurent d'une posture psychologique avant la réunion mais sans plus".
Unanimement, les trois leaders syndicaux attendent d'en savoir un peu plus sur les intentions réelles de l'organisation patronale. Juste un coup de bluff ou réelle intention ? Réponse dans quelques heures, en fonction de la durée des débats. "Ça pourrait durer cinq minutes si tout le monde est d'accord", en rigole Paul Junot qui n'en est pas à sa première négociation salariale, avant de se rétracter : "comme finir à 20 heures"...
Pour Paul Junot, secrétaire général à la CFTC, "les sorties médiatiques du Medef ces derniers jours préfigurent d'une posture psychologique avant la réunion mais sans plus".
Unanimement, les trois leaders syndicaux attendent d'en savoir un peu plus sur les intentions réelles de l'organisation patronale. Juste un coup de bluff ou réelle intention ? Réponse dans quelques heures, en fonction de la durée des débats. "Ça pourrait durer cinq minutes si tout le monde est d'accord", en rigole Paul Junot qui n'en est pas à sa première négociation salariale, avant de se rétracter : "comme finir à 20 heures"...