Des milliers de feuilles colorées circulent machinalement entre des petites mains agitées. Le gymnase Jules Reydellet dans le Bas de La Rivière à Saint-Denis est le centre de mise sous pli de la propagande électorale du 1er tour de la présidentielle. Le travail a commencé ce mardi et devrait se terminer mercredi prochain, soit une semaine de pliage de professions de foi qui sont insérées, avec des bulletins de vote, dans des enveloppes et envoyées dans toute l’île. Et les enveloppes sont bien plus épaisses que d’habitude, avec cette année 11 candidats à l’élection.
Deux associations, le CRIP (Chantier réunionnais de l’insertion par l’emploi) et la BAC (Bourse d’aide aux chômeurs), ont fait appel à 315 demandeurs d’emploi pour mettre sous pli 7.410.436 professions de foi et 15.681.889 bulletins de vote. Par équipes de cinq, encadrées par un membre du personnel de la préfecture, des personnes venues principalement du Nord et de l’Est rangent les feuilles dans leurs enveloppes. Et elles ont tout intérêt à être efficaces car elles reçoivent 19 centimes par enveloppe. Une base horaire est ensuite calculée.
"Ça fait une vingtaine d’années que nous participons à la mise sous pli, affirme Habib Sassi, gérant du CRIP. Nous avons cette année 160 chômeurs et bénéficiaires de minimas sociaux qui travaillent. C’est une bonne occasion pour eux ; nous recevons même des appels de demandeurs d’emploi deux mois avant les élections".
Mais le travail est long, répétitif et fatiguant. Pour Stéphanie, "les tables sont trop basses et ça fait mal au dos". Elle ne s’intéresse aucunement à la politique mais est "bien contente de travailler pendant une semaine".
Deux associations, le CRIP (Chantier réunionnais de l’insertion par l’emploi) et la BAC (Bourse d’aide aux chômeurs), ont fait appel à 315 demandeurs d’emploi pour mettre sous pli 7.410.436 professions de foi et 15.681.889 bulletins de vote. Par équipes de cinq, encadrées par un membre du personnel de la préfecture, des personnes venues principalement du Nord et de l’Est rangent les feuilles dans leurs enveloppes. Et elles ont tout intérêt à être efficaces car elles reçoivent 19 centimes par enveloppe. Une base horaire est ensuite calculée.
"Ça fait une vingtaine d’années que nous participons à la mise sous pli, affirme Habib Sassi, gérant du CRIP. Nous avons cette année 160 chômeurs et bénéficiaires de minimas sociaux qui travaillent. C’est une bonne occasion pour eux ; nous recevons même des appels de demandeurs d’emploi deux mois avant les élections".
Mais le travail est long, répétitif et fatiguant. Pour Stéphanie, "les tables sont trop basses et ça fait mal au dos". Elle ne s’intéresse aucunement à la politique mais est "bien contente de travailler pendant une semaine".





