Noël Vidot et Yves Ethève ne seront pas les seuls à briguer la présidence de la Ligue réunionnaise de football (LRF) le 18 décembre prochain. L’ancien directeur du Pôle Espoir de La Réunion, Yves Dupuy, qui ne vise « qu’un mandat », souhaite se placer au-dessus de la mêlée et mettre fin à la « désagrégation » du football péï.
Pour Yves Dupuy, cette élection arrive à point nommé afin que les personnes impliquées dans le football réunionnais « prennent leurs responsabilités en faisant des propositions ». « Je suis un enfant de l’institution LRF. Cette dernière m’a permis de réussir ma vie et il était temps pour moi de rendre à la Ligue tout ce qu’elle m’a apporté », indique Yves Dupuy, qui souhaite « changer de costume et passer à celui de gestionnaire ».
S’il ne pensait pas dans un premier temps se présenter à la présidence, Yves Dupuy a eu un déclic lorsque la Fédération française de football a entamé des actions contre la LRF. « Si l’on continue sur cette voie cela va empirer. Le football réunionnais est en train de se désagréger », assure Yves Dupuy.
Le projet de l’ancien éducateur pour réformer la LRF, baptisé Horizon 2020, s’articule autour de six grands axes, à savoir « harmoniser, séréniser et stabiliser » la LRF dans un premier temps, avant ensuite de « redynamiser le foot local, le promouvoir et le réorienter ».
« Stabiliser la LRF »
« Ma liste est constituée à 80% et elle sera complète d’ici un mois je pense. Si je pars c’est sur un mandat et pour stabiliser la LRF. Mon but est de former des gens compétents », poursuit-il, rappelant qu’un responsable de ligue « a un rôle social et humain important ».
« Les personnes qui seront sur ma liste seront dans le partage et la concertation. Ce n’est pas dans ma philosophie d’avoir des membres au bureau qui suivent tout ce qui dit le président. Pour moi, les compétences et les personnalités sont particulièrement importantes », ajoute-t-il.
S’il dit ne pas être dans un combat d’hommes avec l’actuel et l’ancien président de la LRF, Noël Vidot et Yves Ethève, l’ancien formateur reconnaît avoir « une vision différente ». « Il y a des personnes extraordinaires qui ne demandent qu’à s’exprimer. Mais pour travailler dans de bonnes conditions, il faut les accepter, les accompagner et les valoriser », termine Yves Dupuy.