Bernard Picardo a reçu vendredi le préfet Jacques Billant ainsi qu'une vingtaine de syndicats représentant différents corps d'artisanat parmi les plus touchés par le travail au noir comme la coiffure, la mécanique, le BTP ou encore le milieu des fleuristes.
"Chacun des syndicats a pu s'exprimer sur les difficultés rencontrées dans leur secteur de métier et comment ils font face à la concurrence déloyale. Cela a permis au préfet de se rendre compte de la situation de ces secteurs qui n'ont pas tous les moyens à disposition pour monter au créneau", explique Bernard Picardo.
De cette réunion, il en est ressorti trois mesures. La première, la signature prochaine d'une charte entre la préfecture, la Dieccte et le Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) "pour comprendre la problématique du travail illégal dans le secteur de l'artisanat et comment l'Etat accompagne les artisans pour lutter contre ce fléau", livre le président de la CDMA.
Une campagne de communication va être également lancée sur les réseaux sociaux et à travers des spots radiophoniques pour faciliter la compréhension du grand public sur l'importance de faire appel à un artisan agréé pour une prestation et non pas à un artisan "marron". "Nous visons notamment les réseaux sociaux, des canaux souvent utilisés par certaines personnes pour diffuser leurs annonces, sans respect d'aucune procédure", ajoute Bernard Picardo.
Autre mesure actée ce vendredi, l'admission prochaine des syndicats de l'artisanat dans les futurs Comités opérationnels départementaux anti-fraude (CODAF). Le bilan des CODAF, qui fait se coopérer différents services d'Etat dans l'organisation des opérations de lutte contre les fraudes, est dévoilé chaque année en préfecture.
"Chacun des syndicats a pu s'exprimer sur les difficultés rencontrées dans leur secteur de métier et comment ils font face à la concurrence déloyale. Cela a permis au préfet de se rendre compte de la situation de ces secteurs qui n'ont pas tous les moyens à disposition pour monter au créneau", explique Bernard Picardo.
De cette réunion, il en est ressorti trois mesures. La première, la signature prochaine d'une charte entre la préfecture, la Dieccte et le Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) "pour comprendre la problématique du travail illégal dans le secteur de l'artisanat et comment l'Etat accompagne les artisans pour lutter contre ce fléau", livre le président de la CDMA.
Une campagne de communication va être également lancée sur les réseaux sociaux et à travers des spots radiophoniques pour faciliter la compréhension du grand public sur l'importance de faire appel à un artisan agréé pour une prestation et non pas à un artisan "marron". "Nous visons notamment les réseaux sociaux, des canaux souvent utilisés par certaines personnes pour diffuser leurs annonces, sans respect d'aucune procédure", ajoute Bernard Picardo.
Autre mesure actée ce vendredi, l'admission prochaine des syndicats de l'artisanat dans les futurs Comités opérationnels départementaux anti-fraude (CODAF). Le bilan des CODAF, qui fait se coopérer différents services d'Etat dans l'organisation des opérations de lutte contre les fraudes, est dévoilé chaque année en préfecture.