
Patrice Thien Ah Koon a commencé à se montrer dans l'arène politique l'an dernier aux côtés de son père lors des municipales. Il était co-listier au moment des propos tenus par Nathalie Bassire
Il n’a pas été destitué mais a choisi de céder librement ses parts et de quitter le notariat pour devenir entrepreneur, ont rapidement rectifié ses avocats dans un communiqué.
Le 23 juin 2019, Nathalie Bassire a tenu ces propos sur les ondes de Réunion La 1ère radio durant l’entre-deux tours des municipales: "(…) son fils dont il vante les mérites et qui, auquel il a droit et que je respecte, a quand même été destitué de l’Ordre des notaires".
Une "atteinte à l’honneur et à la considération" de Patrice Thien Ah Koon qui a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux entouré des avocats Thierry Gangate et Alain Rapady.
"Quand on a gagné une élection, on est magnanime"
Ce jeudi, le procès s’est finalement tenu après deux renvois. "Si vous ne pouvez les convaincre alors semez le doute dans leurs esprits". Une citation de l'ancien président des Etats-Unis Harry Truman qu'a fait sienne Nathalie Bassire, selon Me Alain Rapady qui qualifie les propos de la candidate ce jour-là d'une "fulgurante imbécillité". Le bâtonnier Thierry Gangate a quant lui rappelé le parcours d'un fils qui a tardé à se mettre "dans les chaussons de son père" pour devenir notaire puis chef d'entreprise.
"Quand on a gagné une élection, on est magnanime, on fait preuve de générosité. On devient maire même de ses opposants", a relativisé Me Jean-Jacques Morel pour la défense de Nathalie Bassire. "Vous croyez que c'est facile d'être chef de l'opposition contre un monument de la politique local comme TAK", a-t-il encore soulevé.
Si la robe noire a reconnu la matérialité des propos, ils ne constituent pas pour autant une infraction, a-t-il avancé. "Quand on descend dans l'arène, on doit accepter de prendre des coups. Sinon on retourne dans l'espace feutré des études notariales", a-t-il lancé.
Comme souvent dans les affaires de diffamation, le parquet s'en est remis à l'appréciation du tribunal. Ce dernier rendra son jugement le 22 avril.
Le 23 juin 2019, Nathalie Bassire a tenu ces propos sur les ondes de Réunion La 1ère radio durant l’entre-deux tours des municipales: "(…) son fils dont il vante les mérites et qui, auquel il a droit et que je respecte, a quand même été destitué de l’Ordre des notaires".
Une "atteinte à l’honneur et à la considération" de Patrice Thien Ah Koon qui a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux entouré des avocats Thierry Gangate et Alain Rapady.
"Quand on a gagné une élection, on est magnanime"
Ce jeudi, le procès s’est finalement tenu après deux renvois. "Si vous ne pouvez les convaincre alors semez le doute dans leurs esprits". Une citation de l'ancien président des Etats-Unis Harry Truman qu'a fait sienne Nathalie Bassire, selon Me Alain Rapady qui qualifie les propos de la candidate ce jour-là d'une "fulgurante imbécillité". Le bâtonnier Thierry Gangate a quant lui rappelé le parcours d'un fils qui a tardé à se mettre "dans les chaussons de son père" pour devenir notaire puis chef d'entreprise.
"Quand on a gagné une élection, on est magnanime, on fait preuve de générosité. On devient maire même de ses opposants", a relativisé Me Jean-Jacques Morel pour la défense de Nathalie Bassire. "Vous croyez que c'est facile d'être chef de l'opposition contre un monument de la politique local comme TAK", a-t-il encore soulevé.
Si la robe noire a reconnu la matérialité des propos, ils ne constituent pas pour autant une infraction, a-t-il avancé. "Quand on descend dans l'arène, on doit accepter de prendre des coups. Sinon on retourne dans l'espace feutré des études notariales", a-t-il lancé.
Comme souvent dans les affaires de diffamation, le parquet s'en est remis à l'appréciation du tribunal. Ce dernier rendra son jugement le 22 avril.