Un concours de circonstances qui a entraîné la mort d’un homme, au fond d’une ravine, le jour de ses 32 ans… Jean Idriss Rosanaque est décédé le 20 août 2016 à la rivière des Remparts à Saint-Joseph.
Gilles Alaise, 45 ans, est jugé aux Assises ce lundi pour violences ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Il s’agit de l’homme que la victime aurait rencontré le matin même, quelques heures auparavant. Difficile de dire s'ils se connaissaient déjà, la compagne de la victime ayant affirmé qu'elle l'avait déjà "croisé". Tous deux étaient ivres et avaient continué à boire ensemble avant de s’installer sur un muret au dessus de la ravine qui surplombe la rivière des Remparts, rue Raphaël Babet. Une dispute éclate. La victime aurait pris la casquette et la sacoche de Gilles Alaise. Selon ce dernier, il lui aurait aussi volé 50 euros.
"Ce n’est pas la première fois qu’on me vole mon argent. J’ai déjà pris des coups de claques pour ça. Alors cette fois, j’en avais marre"
Si l’accusé ne révèle d’abord pas aux enquêteurs qu’il connaissait la victime, il avoue par la suite qu’ils avaient bu ensemble puis que Jean Idriss Rosanaque serait devenu agressif. Alors qu’il passe derrière le muret pour faire pipi, toujours en possession de la casquette et la sacoche de Gilles Alaise, ce dernier le pousse. "Je savais que c’était un ravin mais je ne pensais pas que c’était profond (…) ce n’est pas la première fois qu’on me vole mon argent. J’ai déjà pris des coups de claques pour ça. Alors cette fois, j’en avais marre et je l’ai poussé" avait-il avoué en audition. Un geste qu’il disait regretter.
Il maintenait néanmoins que la victime lui avait asséné des coups de poing au visage et des "touches" de couteau ailleurs sur le corps après lui avoir volé son argent. L’argent n’a pas été retrouvé sur la victime et aucune trace de coups ni de couteau sur Gilles Alaise, n’a été observée par le médecin légiste. Il affirme malgré tout que les traces de coups au visage auraient pu disparaître quelques heures après leur dispute.
Selon lui, Jean Idriss Rosanaque a souffert de plusieurs traumatismes importants, dont la compression de la cage thoracique et la ponction des poumons, qui a été fatale. Le médecin légiste précise que le Samu aurait pu évacuer le sang des poumons. Mais difficile de savoir s’il aurait survécu, vu le traumatisme crânien et l’accessibilité difficile pour les secouristes. La question a toute son importance, sachant que Gilles Alaise est parti sans appeler les secours.
Le procès se tient jusqu’à mardi.
Gilles Alaise, 45 ans, est jugé aux Assises ce lundi pour violences ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Il s’agit de l’homme que la victime aurait rencontré le matin même, quelques heures auparavant. Difficile de dire s'ils se connaissaient déjà, la compagne de la victime ayant affirmé qu'elle l'avait déjà "croisé". Tous deux étaient ivres et avaient continué à boire ensemble avant de s’installer sur un muret au dessus de la ravine qui surplombe la rivière des Remparts, rue Raphaël Babet. Une dispute éclate. La victime aurait pris la casquette et la sacoche de Gilles Alaise. Selon ce dernier, il lui aurait aussi volé 50 euros.
"Ce n’est pas la première fois qu’on me vole mon argent. J’ai déjà pris des coups de claques pour ça. Alors cette fois, j’en avais marre"
Si l’accusé ne révèle d’abord pas aux enquêteurs qu’il connaissait la victime, il avoue par la suite qu’ils avaient bu ensemble puis que Jean Idriss Rosanaque serait devenu agressif. Alors qu’il passe derrière le muret pour faire pipi, toujours en possession de la casquette et la sacoche de Gilles Alaise, ce dernier le pousse. "Je savais que c’était un ravin mais je ne pensais pas que c’était profond (…) ce n’est pas la première fois qu’on me vole mon argent. J’ai déjà pris des coups de claques pour ça. Alors cette fois, j’en avais marre et je l’ai poussé" avait-il avoué en audition. Un geste qu’il disait regretter.
Il maintenait néanmoins que la victime lui avait asséné des coups de poing au visage et des "touches" de couteau ailleurs sur le corps après lui avoir volé son argent. L’argent n’a pas été retrouvé sur la victime et aucune trace de coups ni de couteau sur Gilles Alaise, n’a été observée par le médecin légiste. Il affirme malgré tout que les traces de coups au visage auraient pu disparaître quelques heures après leur dispute.
Selon lui, Jean Idriss Rosanaque a souffert de plusieurs traumatismes importants, dont la compression de la cage thoracique et la ponction des poumons, qui a été fatale. Le médecin légiste précise que le Samu aurait pu évacuer le sang des poumons. Mais difficile de savoir s’il aurait survécu, vu le traumatisme crânien et l’accessibilité difficile pour les secouristes. La question a toute son importance, sachant que Gilles Alaise est parti sans appeler les secours.
Le procès se tient jusqu’à mardi.