Le mot d’ordre était pourtant catégorique : aucune station-service ne devait servir de carburant ce jeudi 30 janvier. Pourtant, quelques pompes ont malgré tout délivré du carburant à quelques automobilistes. Le syndicat des gérants de stations tente d’expliquer les raisons de cette défection de certains des leurs.
Sur ce sujet, Akbaraly Goulam avance l’explication que « ces gérants ont une énorme pression économique et financière. En tout cas, la plupart d’entre eux ont été livrés hier soir ou en fin d’après-midi, ce qui fait qu’ils sont obligés d’honorer leurs factures. Et les pétroliers là-dessus ne feront pas de cadeaux parce que ce sont des prélèvements automatiques pour la plupart d’entre nous », justifie le secrétaire du syndicat.
En tout état de cause, ces stations encore ouvertes à cette heure « ne se comptent que sur les doigts d’une main », estime le syndicat des gérants. Et aucune compagnie particulière (Shell, Engen, Total,…) n’affiche un mot d’ordre contraire à l’appel du syndicat. « C’est assez disparate », ajoute-t-il.