
Le communiqué :
Depuis plusieurs mois, les habitants de Saint-Leu sont confrontés à une problématique de non-potabilité de l’eau. L’édition récente des factures révèle aussi une construction des prix de l’eau qui désavantage les familles, avec des factures pouvant dépasser les 1000 euros. C’est pour cela qu’aujourd’hui, le collectif pour « l’eau potable et à bas prix pour tous » demande par voie de presse aux élus du TCO, à Derichebourg, et à la Commune de Saint-Leu, une réunion publique dans la semaine du 2 novembre.
Concernant l’eau non potable, seule la voie électronique a été utilisée pour transmettre le message. Certaines personnes ont dû attendre de consommer de l’eau impropre et de tomber malade avant d’arrêter de consommer l’eau du robinet. Certains ne savent toujours pas que l’eau n’est pas potable dans leur secteur. C’est selon nous un manquement très grave de la part d'un service censé garantir une eau potable et qui doit a minima informer la population de façon convenable, par différentes voies de communication.
Les secteurs concernés sont :
• Piton-Saint-Leu
• Le Portail
• Grand-Fond
• Stella
• L’Etang
• L’Entre-Deux
• Le Lièvre
• Bois-de-Nèfles
• Plateau
• Dubuisson
• Ville de Saint-Leu
Le communiqué demande aussi aux personnes concernées de faire bouillir de l’eau pendant 3 minutes avant de la consommer, ou d’acheter de l’eau en bouteille.
Nous demandons que le prix de l’eau pour ces personnes soit réduit pour le laps de temps concerné par cet incident. Suivant l’article 2 du Règlement du service de l’eau, « le service des eaux est tenu de fournir une eau présentant constamment les qualités imposées par la réglementation en vigueur ». Aussi, le Décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, à l'exclusion des eaux minérales naturelles, stipule dans son article 2 que: « Les eaux destinées à la consommation humaine doivent ne pas contenir un nombre ou une concentration de micro-organismes, de parasites ou de toutes autres substances constituant un danger potentiel pour la santé des personnes ».
L’achat d’eau en bouteille pour une famille de 4 personnes représente un investissement minimum de 70 euros par mois (~2L/ j /personne – à 0,29€/L). Le montant des factures d’électricité ou de gaz associé à l’action de faire bouillir de l’eau pour la consommer est aussi significatif. Il est selon nous indécent durant cette période de crise sanitaire et économique, de faire payer les consommateurs touchés deux fois (facture d’eau + bouteilles d’eau).
Concernant la construction des prix, les tranches de consommation ne prennent pas en compte le nombre de personnes par foyer et défavorisent les familles. Aujourd’hui, plusieurs tranches de consommation existent :
De 0 à 60 m3 : 0,315 €
De 60 à 120 m3 : 0,504 €
De 120 à 180 m3 : 1.4489 €
Supérieur à 180 m3 : 2.1418 €
Nous allons prendre pour exemple une consommation journalière de 260 L/ jour / personne (source office de l’eau) et un relevé fait tous les 6 mois comme actuellement sur la commune. Avec la méthode de facturation de Derichebourg, un foyer de 4 personnes paye 145 euros, simplement pour la part du délégataire (hors taxes, hors abonnement, hors part intercommunalité, hors assainissement), soit un prix moyen de 0,80 € le m3. Si le nombre de personnes dans le foyer était pris en compte, ce prix aurait été de 29 euros soit 0,315 € le m3. La première tranche de consommation ne serait donc pas dépassée dans ce dernier cas.
Les Saint-Leusiens n’ont-ils pas été spoliés par le choix de l’ancienne municipalité, dont est issu le maire actuel ? L’ancienne mandature nous a garanti une baisse du prix de l’eau, c’est le contraire qui se passe pour la majorité des Saint-Leusiens.
C’est pourquoi, je demande, au nom du collectif, au TCO, à la Commune et à Derichebourg :
- De faire le nécessaire pour donner de l’eau embouteillée aux personnes touchées par la non potabilité, ou de réduire le prix de l’eau pour l’ensemble des foyers touchés par cette dégradation, pour les jours concernés (en prenant en compte l’achat des bouteilles ou des filtres). Le collectif a mis en place un site où une lettre type de demande de remboursement peut être téléchargée : www.leucollectif.re
- De revoir la construction du prix de l’eau pour l’ensemble des habitants de la commune de Saint-Leu qui subissent depuis plusieurs années une injustice.
Je tenais enfin à rappeler que l’eau est une denrée essentielle pour chaque être humain. Internationalement, le 28 Juillet 2010, l’ONU décrète que l’accès à une eau de qualité est un Droit Humain. Dans un contexte national, le Code de l'Environnement - Article L210-1 parle de patrimoine commun de la Nation pour l’eau. De plus, l’article stipule que « les coûts liés à l'utilisation de l'eau, y compris les coûts pour l'environnement et les ressources elles-mêmes, sont supportés par les utilisateurs en tenant compte des conséquences sociales, environnementales et économiques, ainsi que des conditions géographiques et climatiques ».
Aujourd’hui, ces impacts sociaux et économiques ne sont pas pris en compte pour les Saint-Leusiens dans cette période d’augmentation globale des prix.
Karim JUHOOR
Pour le collectif« eau potable et à bas prix pour tous » Saint-Leu
Depuis plusieurs mois, les habitants de Saint-Leu sont confrontés à une problématique de non-potabilité de l’eau. L’édition récente des factures révèle aussi une construction des prix de l’eau qui désavantage les familles, avec des factures pouvant dépasser les 1000 euros. C’est pour cela qu’aujourd’hui, le collectif pour « l’eau potable et à bas prix pour tous » demande par voie de presse aux élus du TCO, à Derichebourg, et à la Commune de Saint-Leu, une réunion publique dans la semaine du 2 novembre.
Concernant l’eau non potable, seule la voie électronique a été utilisée pour transmettre le message. Certaines personnes ont dû attendre de consommer de l’eau impropre et de tomber malade avant d’arrêter de consommer l’eau du robinet. Certains ne savent toujours pas que l’eau n’est pas potable dans leur secteur. C’est selon nous un manquement très grave de la part d'un service censé garantir une eau potable et qui doit a minima informer la population de façon convenable, par différentes voies de communication.
Les secteurs concernés sont :
• Piton-Saint-Leu
• Le Portail
• Grand-Fond
• Stella
• L’Etang
• L’Entre-Deux
• Le Lièvre
• Bois-de-Nèfles
• Plateau
• Dubuisson
• Ville de Saint-Leu
Le communiqué demande aussi aux personnes concernées de faire bouillir de l’eau pendant 3 minutes avant de la consommer, ou d’acheter de l’eau en bouteille.
Nous demandons que le prix de l’eau pour ces personnes soit réduit pour le laps de temps concerné par cet incident. Suivant l’article 2 du Règlement du service de l’eau, « le service des eaux est tenu de fournir une eau présentant constamment les qualités imposées par la réglementation en vigueur ». Aussi, le Décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, à l'exclusion des eaux minérales naturelles, stipule dans son article 2 que: « Les eaux destinées à la consommation humaine doivent ne pas contenir un nombre ou une concentration de micro-organismes, de parasites ou de toutes autres substances constituant un danger potentiel pour la santé des personnes ».
L’achat d’eau en bouteille pour une famille de 4 personnes représente un investissement minimum de 70 euros par mois (~2L/ j /personne – à 0,29€/L). Le montant des factures d’électricité ou de gaz associé à l’action de faire bouillir de l’eau pour la consommer est aussi significatif. Il est selon nous indécent durant cette période de crise sanitaire et économique, de faire payer les consommateurs touchés deux fois (facture d’eau + bouteilles d’eau).
Concernant la construction des prix, les tranches de consommation ne prennent pas en compte le nombre de personnes par foyer et défavorisent les familles. Aujourd’hui, plusieurs tranches de consommation existent :
De 0 à 60 m3 : 0,315 €
De 60 à 120 m3 : 0,504 €
De 120 à 180 m3 : 1.4489 €
Supérieur à 180 m3 : 2.1418 €
Nous allons prendre pour exemple une consommation journalière de 260 L/ jour / personne (source office de l’eau) et un relevé fait tous les 6 mois comme actuellement sur la commune. Avec la méthode de facturation de Derichebourg, un foyer de 4 personnes paye 145 euros, simplement pour la part du délégataire (hors taxes, hors abonnement, hors part intercommunalité, hors assainissement), soit un prix moyen de 0,80 € le m3. Si le nombre de personnes dans le foyer était pris en compte, ce prix aurait été de 29 euros soit 0,315 € le m3. La première tranche de consommation ne serait donc pas dépassée dans ce dernier cas.
Les Saint-Leusiens n’ont-ils pas été spoliés par le choix de l’ancienne municipalité, dont est issu le maire actuel ? L’ancienne mandature nous a garanti une baisse du prix de l’eau, c’est le contraire qui se passe pour la majorité des Saint-Leusiens.
C’est pourquoi, je demande, au nom du collectif, au TCO, à la Commune et à Derichebourg :
- De faire le nécessaire pour donner de l’eau embouteillée aux personnes touchées par la non potabilité, ou de réduire le prix de l’eau pour l’ensemble des foyers touchés par cette dégradation, pour les jours concernés (en prenant en compte l’achat des bouteilles ou des filtres). Le collectif a mis en place un site où une lettre type de demande de remboursement peut être téléchargée : www.leucollectif.re
- De revoir la construction du prix de l’eau pour l’ensemble des habitants de la commune de Saint-Leu qui subissent depuis plusieurs années une injustice.
Je tenais enfin à rappeler que l’eau est une denrée essentielle pour chaque être humain. Internationalement, le 28 Juillet 2010, l’ONU décrète que l’accès à une eau de qualité est un Droit Humain. Dans un contexte national, le Code de l'Environnement - Article L210-1 parle de patrimoine commun de la Nation pour l’eau. De plus, l’article stipule que « les coûts liés à l'utilisation de l'eau, y compris les coûts pour l'environnement et les ressources elles-mêmes, sont supportés par les utilisateurs en tenant compte des conséquences sociales, environnementales et économiques, ainsi que des conditions géographiques et climatiques ».
Aujourd’hui, ces impacts sociaux et économiques ne sont pas pris en compte pour les Saint-Leusiens dans cette période d’augmentation globale des prix.
Karim JUHOOR
Pour le collectif« eau potable et à bas prix pour tous » Saint-Leu