
Comme un joyeux regard de Dieu
Qui sur la terre ouvre ses yeux,
L'aube claire arrose les Hommes
Différents autant que nous sommes.
Nous sommes juifs ou bien chrétiens,
Musulmans, peut-être païens,
Mais la vie qui coule en nos veines
Fait de nous tous la race humaine.
Quand sur l'Autre tombent les mots,
La pierre, l'injure et les maux,
C'est le regard de Dieu qui pleure,
Dans l'aube que la haine écœure.
Peinture et signe sur les murs,
Comme ceux d'un passé impur
Balafrent nos âmes, nos rues
De peine et de douleurs accrues.
Cette haine répand son fiel
Qui souille la terre et le ciel,
Vexe la lune et les étoiles ;
Et notre faiblesse, dévoile.
Parsème, ô Dieu, de ta raison,
Celui qui éteint tes saisons.
Chez l'antisémite rallume,
Ta flamme d'aimer qui parfume,
Qui adoucit l'esprit, les cœurs,
Et qui rend le monde meilleur.
L'aube claire arrose les Hommes
Différents autant que nous sommes.
Nous sommes juifs ou bien chrétiens,
Musulmans, peut-être païens,
Mais la vie qui coule en nos veines
Fait de nous tous la race humaine.
Quand sur l'Autre tombent les mots,
La pierre, l'injure et les maux,
C'est le regard de Dieu qui pleure,
Dans l'aube que la haine écœure.
Peinture et signe sur les murs,
Comme ceux d'un passé impur
Balafrent nos âmes, nos rues
De peine et de douleurs accrues.
Cette haine répand son fiel
Qui souille la terre et le ciel,
Vexe la lune et les étoiles ;
Et notre faiblesse, dévoile.
Parsème, ô Dieu, de ta raison,
Celui qui éteint tes saisons.
Chez l'antisémite rallume,
Ta flamme d'aimer qui parfume,
Qui adoucit l'esprit, les cœurs,
Et qui rend le monde meilleur.