Une magistrate, ayant officié à La Réunion jusqu'en 2019, a été mise en examen pour avoir orchestré un mariage avec son ex-concubin sans son autorisation. Afin de parvenir à ses fins, elle a eu recours à des complices, dont sa propre fille. Ancienne conseillère justice auprès d'une ministre, la magistrate n'aurait pas supporté que son compagnon, avocat, la quitte pour la soeur de la ministre. Bien décidée à lui ruiner son idylle, elle a donc décidé d'organiser son mariage avec son ex-conjoint sans qu'il n'en soit informé rapporte Europe1.
Pour ce faire, elle a, en mars 2019, fourni de faux papiers ainsi qu'un faux marié. Tous deux se disent alors "oui" dans une mairie de La Réunion. Seulement voilà, quelques semaines plus tard, elle est affectée dans les Hauts-de-Seine où vit son ex-conjoint. Dans ce microcosme, la nouvelle de leur union se repend et finit par arriver aux oreilles de l'intéressé qui apprend stupéfait, son union avec son ex-conjointe ajoute Europe1.
Une enquête a été ouverte et la direction la police judiciaire centrale saisie. Les trois protagonistes de cette cynique affaire ont été placés en garde à vue et la magistrate poursuivie pour "faux et usage de faux en écriture publique ou authentique par personne dépositaire de l’autorité publique" et "obtention et usage de faux documents administratifs".
Si la cour d'assises était retenue dans ce dossier, elle encourt une peine de 15 ans de réclusion et 225.000 euros d’amende comme le précise l’art. 441-4 du Code pénal.
Pour ce faire, elle a, en mars 2019, fourni de faux papiers ainsi qu'un faux marié. Tous deux se disent alors "oui" dans une mairie de La Réunion. Seulement voilà, quelques semaines plus tard, elle est affectée dans les Hauts-de-Seine où vit son ex-conjoint. Dans ce microcosme, la nouvelle de leur union se repend et finit par arriver aux oreilles de l'intéressé qui apprend stupéfait, son union avec son ex-conjointe ajoute Europe1.
Une enquête a été ouverte et la direction la police judiciaire centrale saisie. Les trois protagonistes de cette cynique affaire ont été placés en garde à vue et la magistrate poursuivie pour "faux et usage de faux en écriture publique ou authentique par personne dépositaire de l’autorité publique" et "obtention et usage de faux documents administratifs".
Si la cour d'assises était retenue dans ce dossier, elle encourt une peine de 15 ans de réclusion et 225.000 euros d’amende comme le précise l’art. 441-4 du Code pénal.