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Pour lui signifier son refus de porter le masque, il lui montre son sexe

Un homme d’une quarantaine d’années a été jugé coupable d’exhibition sexuelle par le tribunal de Saint-Pierre. En août dernier, il avait montré son sexe à une caissière qui lui demandait de mettre son masque. Il écope d’une peine de 6 mois avec sursis, alors même qu’il achève sa détention demain.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 07 décembre 2021 à 14H39

C’est une journée infernale qu’a vécu une caissière d’un magasin saint-leusien en août dernier. En plein travail, elle doit composer avec Adrien, déjà fortement alcoolisé en début d’après-midi. Ce dernier ne cesse de faire des allers-retours dans le petit magasin. Sans domicile, il a décidé de passer sa journée à boire devant l’échoppe.

Le gérant est prévenu et fait sortir le quadragénaire. Ce dernier revient à nouveau dans le magasin, sans masque. La caissière lui demande alors de respecter les règles ou de sortir. C’est là qu’Adrien va baisser son pantalon en insultant vulgairement la pauvre femme et sa patronne. La vidéosurveillance immortalise ce moment.

À la barre du tribunal, le prévenu assure ne se souvenir de rien. « Je me souviens de toutes mes condamnations, mais là… », indique-t-il au juge Cédric Landais avant d’ajouter qu’il regrette, car il « aime bien les caissières ». Surtout, il confirme avoir un problème avec l’alcool.

Sa libération en jeu

Avec dix mentions sur son casier judiciaire, dont deux pour les mêmes faits, le prévenu ne partait pas avec tous les atouts en main. La procureure Coralie Sutra rappelle qu’il est actuellement en détention après la révocation d’un sursis de sept mois. Sans domicile, il avait rompu le lien avec le juge d’application des peines lors de sa période probatoire. Il devait sortir demain.

Malgré ce tableau défavorable, la procureure avoue avoir « l’impression d’un déclic ». Lors de sa détention, il a commencé les soins pour son addiction à l’alcool et affirme ne plus avoir bu depuis août. De plus, il a engagé les démarches pour une formation professionnelle. Pour cette raison, elle requiert 8 mois de prison avec un sursis probatoire de 2 ans.

Le tribunal est plus clément en le condamnant à 6 mois de prison avec un sursis probatoire de 24 mois. Il sera donc bien libéré demain.

 

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