
Nadia Ramassamy n’a vraiment pas digéré la réponse du secrétaire d’État sur la situation sanitaire à La Réunion
Alors que le secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé n’avait pas encore fini son tour de parole, le réalisateur de la chaîne parlementaire a fait le choix de s’arrêter sur le visage de Nadia Ramassamy. Malgré le masque, les yeux de la députée de La Réunion semblaient exprimer tout le dépit et la colère contenus à l'écoute de son interlocuteur.
Comme Jean-Hugues Ratenon, Nadia Ramassamy était présente dans l’hémicycle pour interpeller le gouvernement sur la situation sanitaire dans l’île. Médecin dans le civil, Nadia Ramassamy s’est adressée au Premier ministre et au ministre de la Santé pour leur dresser un tableau précis de la situation sanitaire dans l’île.
Elle a rappelé que le point de saturation hospitalière était proche, notamment en raison de la rentrée scolaire et de la vague Omicron. La députée a également souligné que la dengue allait bientôt faire son retour, mettant encore plus le système hospitalier sous tension.
"On ne peut que déplorer la baisse observée du rythme de la vaccination"
C'est Adrien Taquet, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé, chargé de l’Enfance et des Familles, qui a pris la parole pour répondre à l'élue. Ce dernier a précisé rapidement quel serait le sens de son intervention. "On ne peut que déplorer la baisse observée du rythme de la vaccination au sein de la population", a-t-il démarré, avant de commettre un lapsus sur les "injonctions… injections de rappel".
Il a rappelé qu’au 3 janvier, seulement 75% de la population avait un schéma vaccinal à deux doses et que 80% n’avaient reçu qu’une seule dose. "Il faut donc que la campagne s’intensifie encore à La Réunion", a-t-il martelé. Il a ensuite rappelé le rôle des élus locaux "dans cette optique-là".
Adrien Taquet n’a évidemment pas pris le soin de rappeler qu’entre le changement de règle pour la 3e dose le 17 décembre et ses données du 3 janvier, la période des fêtes pouvait être un facteur de ralentissement de la campagne vaccinale.
Pas de moyens supplémentaires pour La Réunion
Le secrétaire d’État a ensuite indiqué que le département ne recevrait pas de moyens supplémentaires. "Compte tenu de la situation en métropole qui continue à se dégrader, ce qui avait pu être mobilisé l’été dernier, notamment les EVASAN de La Réunion à la métropole, n’est plus possible aujourd’hui", a-t-il expliqué.
"Soyez convaincus que le gouvernement prendra ses responsabilités avec les élus locaux et les parties prenantes pour prendre d’autres mesures si elles doivent s’avérer nécessaires", a-t-il tenté de rassurer. Parmi ces mesures, la déprogrammation de soins pour l’accueil des patients Covid.
Totalement abasourdie par ce sermon, Nadia Ramassamy lui a rappelé qu’elle menait la campagne vaccinale en tant que médecin. Elle a ensuite souligné que le service de réanimation de l’île comprenait de nombreux vaccinés. "Ce que je vous demande, c’est une augmentation de moyens structurels et de prendre en considération les demandes des professionnels de santé", a-t-elle conclu.
Comme Jean-Hugues Ratenon, Nadia Ramassamy était présente dans l’hémicycle pour interpeller le gouvernement sur la situation sanitaire dans l’île. Médecin dans le civil, Nadia Ramassamy s’est adressée au Premier ministre et au ministre de la Santé pour leur dresser un tableau précis de la situation sanitaire dans l’île.
Elle a rappelé que le point de saturation hospitalière était proche, notamment en raison de la rentrée scolaire et de la vague Omicron. La députée a également souligné que la dengue allait bientôt faire son retour, mettant encore plus le système hospitalier sous tension.
"On ne peut que déplorer la baisse observée du rythme de la vaccination"
C'est Adrien Taquet, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé, chargé de l’Enfance et des Familles, qui a pris la parole pour répondre à l'élue. Ce dernier a précisé rapidement quel serait le sens de son intervention. "On ne peut que déplorer la baisse observée du rythme de la vaccination au sein de la population", a-t-il démarré, avant de commettre un lapsus sur les "injonctions… injections de rappel".
Il a rappelé qu’au 3 janvier, seulement 75% de la population avait un schéma vaccinal à deux doses et que 80% n’avaient reçu qu’une seule dose. "Il faut donc que la campagne s’intensifie encore à La Réunion", a-t-il martelé. Il a ensuite rappelé le rôle des élus locaux "dans cette optique-là".
Adrien Taquet n’a évidemment pas pris le soin de rappeler qu’entre le changement de règle pour la 3e dose le 17 décembre et ses données du 3 janvier, la période des fêtes pouvait être un facteur de ralentissement de la campagne vaccinale.
Pas de moyens supplémentaires pour La Réunion
Le secrétaire d’État a ensuite indiqué que le département ne recevrait pas de moyens supplémentaires. "Compte tenu de la situation en métropole qui continue à se dégrader, ce qui avait pu être mobilisé l’été dernier, notamment les EVASAN de La Réunion à la métropole, n’est plus possible aujourd’hui", a-t-il expliqué.
"Soyez convaincus que le gouvernement prendra ses responsabilités avec les élus locaux et les parties prenantes pour prendre d’autres mesures si elles doivent s’avérer nécessaires", a-t-il tenté de rassurer. Parmi ces mesures, la déprogrammation de soins pour l’accueil des patients Covid.
Totalement abasourdie par ce sermon, Nadia Ramassamy lui a rappelé qu’elle menait la campagne vaccinale en tant que médecin. Elle a ensuite souligné que le service de réanimation de l’île comprenait de nombreux vaccinés. "Ce que je vous demande, c’est une augmentation de moyens structurels et de prendre en considération les demandes des professionnels de santé", a-t-elle conclu.