Le collectif "Sauvons nos entreprises" a décidé de répondre aux critiques formulées à son encontre quant au contexte dans lequel la Caisse des congés payés du BTP de la Réunion a apposé sa signature sur le protocole d'accord visant notamment à suspendre les poursuites judiciaires des entreprises en difficultés. Une plainte a été déposée par la Caisse qui estime avoir signé "sous la menace", expliquait le président, Roger Poudroux, dans un communiqué de presse.
Afin que "la justice et le public" puissent se faire une idée de la scène, un enregistrement vidéo a été posté par le collectif sur YouTube. "Chacun pourra constater que les négociations se sont déroulées dans les limites habituelles des actions syndicales qui sont menées en France chaque jour", indique le collectif.
"Nous considérons que la plainte de la caisse qui fait suite à un accord librement négocié revient en fait à remettre en cause la liberté syndicale et à rejeter toute idée de concertation entre les partenaires sociaux pour la direction de notre économie.En fait, il apparaît que le Medef, qui est le syndicat des grands monopoles de la Réunion, refuse qu'une autre voix que la sienne puisse être entendue par les pouvoirs publics. Il est de même de leurs amis de la FRBTP et de la Capeb…", dénonce ouvertement le collectif.
Le mouvement, mené par l'intersyndicale du BTP, qui a suivi ce protocole d'accord fait aussi l'objet de quelques lignes dans le communiqué du collectif : "Nous déplorons de voir que ce syndicat des monopoles a fondé une alliance contre nature avec certains syndicats de salariés et ce, au détriment de la sauvegarde des emplois et de la justice économique dont nous avons tant besoin ici".
Le collectif "Sauvons nos entreprises" entend désormais veiller "au strict respect des engagements qui ont été librement souscrits par la Caisse" et réitère son appel aux entreprises du BTP visant à payer directement les congés payés aux salariés "pour éviter ainsi les 17,25% de frais de gestion qui s'apparentent à un véritable racket des entreprises réunionnaises", conclut le collectif.
Afin que "la justice et le public" puissent se faire une idée de la scène, un enregistrement vidéo a été posté par le collectif sur YouTube. "Chacun pourra constater que les négociations se sont déroulées dans les limites habituelles des actions syndicales qui sont menées en France chaque jour", indique le collectif.
"Nous considérons que la plainte de la caisse qui fait suite à un accord librement négocié revient en fait à remettre en cause la liberté syndicale et à rejeter toute idée de concertation entre les partenaires sociaux pour la direction de notre économie.En fait, il apparaît que le Medef, qui est le syndicat des grands monopoles de la Réunion, refuse qu'une autre voix que la sienne puisse être entendue par les pouvoirs publics. Il est de même de leurs amis de la FRBTP et de la Capeb…", dénonce ouvertement le collectif.
Le mouvement, mené par l'intersyndicale du BTP, qui a suivi ce protocole d'accord fait aussi l'objet de quelques lignes dans le communiqué du collectif : "Nous déplorons de voir que ce syndicat des monopoles a fondé une alliance contre nature avec certains syndicats de salariés et ce, au détriment de la sauvegarde des emplois et de la justice économique dont nous avons tant besoin ici".
Le collectif "Sauvons nos entreprises" entend désormais veiller "au strict respect des engagements qui ont été librement souscrits par la Caisse" et réitère son appel aux entreprises du BTP visant à payer directement les congés payés aux salariés "pour éviter ainsi les 17,25% de frais de gestion qui s'apparentent à un véritable racket des entreprises réunionnaises", conclut le collectif.