
Le secrétaire général de la CGTR auto-moto, Jacques Bhugon, a fait un point presse pour évoquer les prochaines NAO (négociations annuelles obligatoires) et plus généralement sur la situation sociale à la Réunion.
Les négociations des NAO vont en effet débuter la semaine prochaine dans la branche alors que Jacques Bhugon considère que "le dialogue social est en crise". Pour le syndicaliste, les récents conflits à la Sermat, à Carrefour Sainte-Suzanne ou encore à la Star prouvent que "les patrons préfèrent jouer au pourissement de la situation" plutôt que de se mettre réélement à la table des négociations.
Et Jacques Bhugon de s'inquiéter sur "les méthodes" employées par certaines directions : "Oui ou non, dans les grandes entreprises, certains patrons, en préparation des NAO, ont provisionné pour faire face à un conflit de longue durée ?", se demande-t-il.
La CGTR auto-moto , elle, ne négociera pas les prochaines NAO sur la base de l'indice Insee, qui "ne reflète pas l'augmentation réelle du coût de la vie" et qui contribue à "une stagnation des salaires". Elle sera particulièrement attentive dans les négociations avec le groupe Hayot (Renault, Cotrans, Rep, plus de 1000 salariés), qui dégage, selon le syndicat "de larges bénéfices".
Le syndicat souhaite donc négocier une augmentation salariale dans la branche et dans les entreprises et prévient que des actions sont possibles si le dialogue social ne se met pas en place : "Si rien ne bouge au niveau des salaires, des actions unitaires seront prises pour faire face à la situation", conclut Jacques Bhugon.
Les négociations des NAO vont en effet débuter la semaine prochaine dans la branche alors que Jacques Bhugon considère que "le dialogue social est en crise". Pour le syndicaliste, les récents conflits à la Sermat, à Carrefour Sainte-Suzanne ou encore à la Star prouvent que "les patrons préfèrent jouer au pourissement de la situation" plutôt que de se mettre réélement à la table des négociations.
Et Jacques Bhugon de s'inquiéter sur "les méthodes" employées par certaines directions : "Oui ou non, dans les grandes entreprises, certains patrons, en préparation des NAO, ont provisionné pour faire face à un conflit de longue durée ?", se demande-t-il.
La CGTR auto-moto , elle, ne négociera pas les prochaines NAO sur la base de l'indice Insee, qui "ne reflète pas l'augmentation réelle du coût de la vie" et qui contribue à "une stagnation des salaires". Elle sera particulièrement attentive dans les négociations avec le groupe Hayot (Renault, Cotrans, Rep, plus de 1000 salariés), qui dégage, selon le syndicat "de larges bénéfices".
Le syndicat souhaite donc négocier une augmentation salariale dans la branche et dans les entreprises et prévient que des actions sont possibles si le dialogue social ne se met pas en place : "Si rien ne bouge au niveau des salaires, des actions unitaires seront prises pour faire face à la situation", conclut Jacques Bhugon.