« Lors d’une audience en date du 17 juillet 2013 que nous avons eu avec ce représentant de l’Etat à Mayotte, ce dernier nous a indiqué ne pas être responsable de la situation et qu’en conséquence nous devons suivre la règle de distribution imposée par l’unique distributeur de l’île devenu en quelques jours le roi du pétrole.
Pour avoir quelques kilos et seulement quelques kilos de sacs de ciment, une file d’attente de 24 voire 48 heures s’impose.
Pendant ce temps là les délais de livraison de nos chantiers s’effondrent. Les petits commençants et les artisans de l’île commencent à payer un lourd tribu à cette situation catastrophique.
Rappelons tout de même que :
-Plus de 50% des emplois à Mayotte sont créés et managés par des TPE/PME
-Plus de 95% des entreprises mahoraises sont des TPE/PME qui forment, créent du lien social au quotidien et sont les carrefours de l’économie de proximité.
Face à ces chiffres, le préfet de Mayotte propose comme seule solution de recourir au chômage partiel c’est-à-dire nous séparer des pères et mères de famille en pleine période de ramadan. Il faut du courage.
Faire la sourde oreille aux vérités, aux réalités portées par les patrons et les salariés des TPE/PME, c’est-à-dire l’économie concrète pendant qu’une multinationale de la place fait la pluie et le beau temps ; c’est scandaleux.
S’IL VOUS PLAIT, ARRETEZ DE FAIRE DE MAYOTTE UNE ILE QUI S’EPUISE, QUI S’EFFRITE, QUI RENONCE A ENTREPRENDRE.
SAUVEZ NOS PETITES ENTREPRISES ET NOS EMPLOIS »