
Hier soir, lors de son meeting à Pierrefonds, Nicolas Sarkozy a fait des propositions sur le carburant : "Pour le pétrole et l'essence, je veux mettre les points sur les i : Le problème de la Réunion c'est moins le problème du prix de l'essence que celui du transport. C'est pas tant le prix du diesel moins cher qu'en métropole, mais l'habitant de la Réunion n'a pas d'autres solutions que sa voiture. Face à cela, je soutiens l'initiative prise par Didier Robert pour apaiser les choses. Ce n'était pas facile. Je veux négocier, dès ma réélection, avec les institutions européennes, l'affaire des normes pour le contrôle consommé à la Réunion. Si on peut acheter du pétrole moins cher dans la zone, on ne va pas s'en priver".
"En terme de proposition, elle n'est pas mauvaise", lâche Jean-Hugues Ratenon. Mais attention, le président de l'ARCP fait aussi la différence entre une proposition et une annonce qu'il juge "électoraliste" à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle. "C'est de l'hypocrisie, de la manipulation (…). Ce monsieur est au pouvoir depuis 2007 et il dénonce tout d'un coup le prix des carburants. Mais il était où quand il gouvernait ?", s'interroge-t-il. "Nicolas Sarkozy n'est pas venu interroger les parlementaires réunionnais et aucun des deux ministres de l'Outre-mer n'a proposé de pistes intéressantes", ajoute-t-il.
Transformer les compagnies pétrolières
Certes Jean-Hugues Ratenon "apprécie" la proposition, mais "je ne vais pas faire dans la langue de bois. Au moment de l'augmentation des carburants, l'ARCP avait avancé l'idée de prendre du carburant dans la zone océan Indien. On avait comparé les prix avec la Réunion. Des prix plus bas du fait de l'absence de normes européennes (…). Alors je ne vais pas dire le contraire car Sarkozy l'a dit", explique-t-il. Mais pour le président de l'ARCP, une autre réponse passe par une transformation des compagnies pétrolières à la Réunion. "Il faut les transformer en compagnie d'intérêt public", explique-t-il. Mais aucune annonce n'a été faite dans ce sens hier soir par Nicolas Sarkozy.
Outre le carburant, il faut "une vraie politique énergétique" à la Réunion, juge le président de l'ARCP. "Le tout automobile" n'est pas la solution. "Il faut une véritable politique de développement des transports en commun et cela repasse par le rail", conclut-il.
"En terme de proposition, elle n'est pas mauvaise", lâche Jean-Hugues Ratenon. Mais attention, le président de l'ARCP fait aussi la différence entre une proposition et une annonce qu'il juge "électoraliste" à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle. "C'est de l'hypocrisie, de la manipulation (…). Ce monsieur est au pouvoir depuis 2007 et il dénonce tout d'un coup le prix des carburants. Mais il était où quand il gouvernait ?", s'interroge-t-il. "Nicolas Sarkozy n'est pas venu interroger les parlementaires réunionnais et aucun des deux ministres de l'Outre-mer n'a proposé de pistes intéressantes", ajoute-t-il.
Transformer les compagnies pétrolières
Certes Jean-Hugues Ratenon "apprécie" la proposition, mais "je ne vais pas faire dans la langue de bois. Au moment de l'augmentation des carburants, l'ARCP avait avancé l'idée de prendre du carburant dans la zone océan Indien. On avait comparé les prix avec la Réunion. Des prix plus bas du fait de l'absence de normes européennes (…). Alors je ne vais pas dire le contraire car Sarkozy l'a dit", explique-t-il. Mais pour le président de l'ARCP, une autre réponse passe par une transformation des compagnies pétrolières à la Réunion. "Il faut les transformer en compagnie d'intérêt public", explique-t-il. Mais aucune annonce n'a été faite dans ce sens hier soir par Nicolas Sarkozy.
Outre le carburant, il faut "une vraie politique énergétique" à la Réunion, juge le président de l'ARCP. "Le tout automobile" n'est pas la solution. "Il faut une véritable politique de développement des transports en commun et cela repasse par le rail", conclut-il.