Le groupe d’opposition « Possession Avenir » a donné une conférence de presse ce matin afin de dresser un bilan de la gestion du maire de l’année 2012, Roland Robert. Un bilan en forme de réquisitoire.
Pour les conseillers municipaux d’opposition Jean-Yves Morel et Françoise Sadon, « cette année municipale a été caractérisée par une hausse d’impôts non justifiés injustes et inadaptés« . Jean-Yves Morel évoque dénonce une augmentation de 22% des impôts : « Nous sommes la commune qui a connu la plus forte augmentation cette année« , déplore-t-il. Il rappelle que Possession Avenir s’était opposée à cette augmentation, qui selon lui est « essentiellement utilisée pour le train de vie de cette majorité et les contentieux créés par une gestion répréhensible de cette équipe« .
Une « gouvernance fragile »
Jean-Yves Morel et Françoise Sadon constatent en effet que le conseil municipal de la Possession est formé par « une majorité fragile, fonctionnant sur des stratégies de règlement de compte, de recherche de « deal » entre conseillers de différents groupes pour aménager une majorité fortuite en charge des destinées de notre ville ».
Une « gouvernance fragile » mis en lumière selon Possession Avenir par les sept conseils municipaux qui se sont tenus cette année. Un a été reporté « faute de quorum » et trois autres ont été « consacrés grande partie consacrés à des retraits de délégations entre élus de la majorité et redistribution d’indemnités » dénonce-t-il.
« L’insécurité » dénoncée
Autre sujet de discorde, l’insécurité. Jean-Yves Morel constate que Roland Robert « est à côté de la plaque« . Il estime que les agressions ont augmenté cette année et que « l’insécurité touche les commerçants et les habitants » et que La Possession est « sous-dotée » en terme de moyens par rapport aux autres communes de l’Ouest.
D’autres sujets comme gestion du projet de la ZAC Possession centre-ville, et la baisse des subventions aux associations ont été également dénoncés par le groupe Possession Avenir.
En conséquence, Jean-Yves Morel estime que « le maire n’est plus à la hauteur de la situation » et s’engage à être « parmi les acteurs incontournables pour les échéances de 2014. Mais chaque chose en son temps », conclut-il.