
"Ce fut une très mauvaise année !", indique sans hésitation Patrick Savatier, président de l'association Momon papa lé là, qui apporte son regard rétrospectif sur l'année 2012. "Entre les licenciements, les fermetures d'entreprises et les colis alimentaires que je fais parvenir même aux artisans qui pourtant sont eux-mêmes des fournisseurs d'emplois... Et ça ne va pas aller en s'arrangeant", regrette l'acteur social qui anticipe sur l'année 2013 qui arrive.
A la question, "quels sont les événements qui vous ont marqué ?" Patrick Savatier répond : "tous les jours, on donne des colis alimentaires et ce qui est nouveau, c'est que même les salariés viennent chercher de quoi manger dès le début du mois. Il y a un nombre incalculable de gens qui ont un statut social et qui n'ont plus rien à manger alors que le mois est tout juste commencé".
Cette année 2012 "a été très douloureuse", insiste le militant. Selon lui, "la société réunionnaise était déjà dépressive mais elle l'est de plus en plus quel que soit le traitement qu'on lui apporte". La faute à qui ? "La faute à de mauvais choix politiques et économiques qui datent de nombreuses années et qui continuent à faire des dégâts".
"Avoir de l'argent , c'est de plus en plus compliqué"
L'homme pointe du doigt le système bancaire, "qui nous a mis dans une situation terrible". Du côté des institutions, sa position est sans surprise la même. "Aujourd'hui, les collectivités n'ont plus d'argent, même si le Conseil général fait une grande campagne de communication, les caisses sont vides, ce qui veut dire la mort de plusieurs associations dès l'année prochaine".
Patrick Savatier craint aussi pour l'aide à la personne, "qui risque de s'étatiser ou disparaître... Les gens donnent de moins en moins en numéraire et on en a pourtant besoin pour notre fonctionnement. Heureusement que les entreprises continuent à donner en nature. Avoir de l'argent , c'est de plus en plus compliqué".
Mais ce que Patrick Savatier trouve paradoxal, c'est l'affluence des gens dans les magasins pour le fêtes. "Mais je pense qu'en fait ils vont griller le peu de monnaie qui leur reste pour défouler leurs angoisses et s'amuser un peu".
A la question, "quels sont les événements qui vous ont marqué ?" Patrick Savatier répond : "tous les jours, on donne des colis alimentaires et ce qui est nouveau, c'est que même les salariés viennent chercher de quoi manger dès le début du mois. Il y a un nombre incalculable de gens qui ont un statut social et qui n'ont plus rien à manger alors que le mois est tout juste commencé".
Cette année 2012 "a été très douloureuse", insiste le militant. Selon lui, "la société réunionnaise était déjà dépressive mais elle l'est de plus en plus quel que soit le traitement qu'on lui apporte". La faute à qui ? "La faute à de mauvais choix politiques et économiques qui datent de nombreuses années et qui continuent à faire des dégâts".
"Avoir de l'argent , c'est de plus en plus compliqué"
L'homme pointe du doigt le système bancaire, "qui nous a mis dans une situation terrible". Du côté des institutions, sa position est sans surprise la même. "Aujourd'hui, les collectivités n'ont plus d'argent, même si le Conseil général fait une grande campagne de communication, les caisses sont vides, ce qui veut dire la mort de plusieurs associations dès l'année prochaine".
Patrick Savatier craint aussi pour l'aide à la personne, "qui risque de s'étatiser ou disparaître... Les gens donnent de moins en moins en numéraire et on en a pourtant besoin pour notre fonctionnement. Heureusement que les entreprises continuent à donner en nature. Avoir de l'argent , c'est de plus en plus compliqué".
Mais ce que Patrick Savatier trouve paradoxal, c'est l'affluence des gens dans les magasins pour le fêtes. "Mais je pense qu'en fait ils vont griller le peu de monnaie qui leur reste pour défouler leurs angoisses et s'amuser un peu".