
La situation sociale à la Réunion est indiscutablement le sujet préféré de Jean-Hugues Ratenon. Dernièrement, il était même à Bruxelles pour participer à une table ronde durant laquelle il a décrit la crise sociale dans notre île (lire ici). De son point de vue, la Réunion serait dans une situation qu'il juge difficile et même dans "l'urgence sociale". Il y a quelques jours, le président de l'ARCP, qui se qualifie lui-même de "pauvre au service des pauvres", a vigoureusement critiqué la politique gouvernementale dans un communiqué.
Selon lui, le risque d'explosion sociale est d'autant plus grand que les politiciens n'ont jamais été, à ce point, portés sur le mensonge et le déni. "Quand il n'y a plus de confiance avec les gouvernants, alors il y a un risque d'explosion sociale", affirme-t-il en énumérant les promesses non tenues par les socialistes depuis qu'ils ont le pouvoir. "Avant d'être au pouvoir, les socialistes, François Hollande, Victorin Lurel et quelques parlementaires réunionnais, affirmaient que la baisse des carburants à la Réunion devait être assumée par l'Etat, on parlait de solidarité nationale. Aujourd'hui, maintenant qu'ils sont au pouvoir, ils demandent à la Région de faire un effort, ce n'est pas sérieux", dénonce-t-il en réfutant toutes critiques gratuites.
"Les politiciens sont pris en flagrant délit de contradiction"
"Je dis la vérité quel que soit le pouvoir en place. Quand ça ne va pas, ça ne va pas. Les politiciens sont pris en flagrant délit de contradiction et c'est le même jeu d'un parti politique à l'autre", lance-t-il. Le président de l'ARCP pointe du doigt le monopole des compagnies pétrolières et reproche à l'Etat de poursuivre les discussions. "Dans une période comme celle-ci, on ne négocie plus, on impose. L'Etat à la responsabilité de protéger les consommateurs. Nous sommes conscients des prix du pétrole qui augmentent mais nous souhaitons payer le juste-prix", souligne Jean-Hugues Ratenon, qui regrette aussi l'abandon du projet de transport ferré à la Réunion.
"Il faut changer de moyens de déplacement et réfléchir à des solutions pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles", suggère-t-il. Tout cela risque de prendre du temps et semble incompatible avec "l'urgence sociale", un thème que Jean-Hugues Ratenon évoque d'ailleurs depuis plusieurs années.
Selon lui, le risque d'explosion sociale est d'autant plus grand que les politiciens n'ont jamais été, à ce point, portés sur le mensonge et le déni. "Quand il n'y a plus de confiance avec les gouvernants, alors il y a un risque d'explosion sociale", affirme-t-il en énumérant les promesses non tenues par les socialistes depuis qu'ils ont le pouvoir. "Avant d'être au pouvoir, les socialistes, François Hollande, Victorin Lurel et quelques parlementaires réunionnais, affirmaient que la baisse des carburants à la Réunion devait être assumée par l'Etat, on parlait de solidarité nationale. Aujourd'hui, maintenant qu'ils sont au pouvoir, ils demandent à la Région de faire un effort, ce n'est pas sérieux", dénonce-t-il en réfutant toutes critiques gratuites.
"Les politiciens sont pris en flagrant délit de contradiction"
"Je dis la vérité quel que soit le pouvoir en place. Quand ça ne va pas, ça ne va pas. Les politiciens sont pris en flagrant délit de contradiction et c'est le même jeu d'un parti politique à l'autre", lance-t-il. Le président de l'ARCP pointe du doigt le monopole des compagnies pétrolières et reproche à l'Etat de poursuivre les discussions. "Dans une période comme celle-ci, on ne négocie plus, on impose. L'Etat à la responsabilité de protéger les consommateurs. Nous sommes conscients des prix du pétrole qui augmentent mais nous souhaitons payer le juste-prix", souligne Jean-Hugues Ratenon, qui regrette aussi l'abandon du projet de transport ferré à la Réunion.
"Il faut changer de moyens de déplacement et réfléchir à des solutions pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles", suggère-t-il. Tout cela risque de prendre du temps et semble incompatible avec "l'urgence sociale", un thème que Jean-Hugues Ratenon évoque d'ailleurs depuis plusieurs années.