
Les premières conclusions de l'enquête menée en mai 2016 par Ipsos Océan Indien sur les perceptions et usages du numérique au travail ont été dévoilées ce mercredi 15 juin à la Nordev. Cette étude nous révèle qu’une majorité de chefs d'entreprise réunionnais "sous-estiment le changement des conditions de travail de leurs salariés, liés au bouleversement du numérique".
Comme chaque année et ce depuis 13 ans, le réseau Anact-Aract organise une semaine dédiée à la qualité de vie au travail. Cette année, le thème retenu est celui du "mieux travailler à l’ère du numérique". L’occasion d’explorer les risques et les opportunités générées par la révolution numérique sur les conditions de travail et les répercussions que celle-ci a également au niveau du management et des relations sociales dans l’entreprise.
Pour Ipsos Océan Indien, le premier constat est "sans appel" : "avec l’arrivée du numérique, les salariés réunionnais affirment subir plus de stress au travail, alors que les chefs d’entreprise semblent minimiser ces effets négatifs".
Dans notre département le numérique "est perçu avec enthousiasme" écrit Ipsos Océan Indien, car les salariés réunionnais "apparaissent aussi à l’aise avec les technologies que les métropolitains" et que les entreprises réunionnaises "aussi avancées". "Globalement, plus de 80% des actifs sont satisfaits. Ces derniers sont même plus à l’aise avec ces outils que les chefs d’entreprise. Outre les opportunités qu’il génère, le numérique fluidifie et simplifie le travail", écrit Ipsos Océan Indien.
En revanche, pour 40% des salariés, leurs conditions de travail "se sont dégradées" avec l’arrivée du numérique, à cause notamment de la virtualisation et l’intensification des échanges, sans compter des moyens et matériels obsolètes. "Pour environ 1/3 des salariés, le numérique a cependant induit une surcharge de travail et une plus forte pression sur les délais", écrit le centre de statistiques.
Les chefs d’entreprise, eux, ont "ne semblent pas avoir perçu cette dégradation" poursuit IPSOS, car ils "sous-estiment les effets négatifs du numérique". Dans notre département, seul 1 chef d’entreprise sur 10 pense que le numérique au travail a dégradé les conditions de travail de leurs salariés, alors que ces derniers sont 4 salariés sur 10 à le ressentir.
"Si le numérique a permis aux entreprises de gagner en efficacité, dans l’organisation, la communication, la qualité du travail, il ne facilite pas toujours la coopération et encore moins le dialogue social", conclut Ipsos Océan Indien.
Comme chaque année et ce depuis 13 ans, le réseau Anact-Aract organise une semaine dédiée à la qualité de vie au travail. Cette année, le thème retenu est celui du "mieux travailler à l’ère du numérique". L’occasion d’explorer les risques et les opportunités générées par la révolution numérique sur les conditions de travail et les répercussions que celle-ci a également au niveau du management et des relations sociales dans l’entreprise.
Pour Ipsos Océan Indien, le premier constat est "sans appel" : "avec l’arrivée du numérique, les salariés réunionnais affirment subir plus de stress au travail, alors que les chefs d’entreprise semblent minimiser ces effets négatifs".
Dans notre département le numérique "est perçu avec enthousiasme" écrit Ipsos Océan Indien, car les salariés réunionnais "apparaissent aussi à l’aise avec les technologies que les métropolitains" et que les entreprises réunionnaises "aussi avancées". "Globalement, plus de 80% des actifs sont satisfaits. Ces derniers sont même plus à l’aise avec ces outils que les chefs d’entreprise. Outre les opportunités qu’il génère, le numérique fluidifie et simplifie le travail", écrit Ipsos Océan Indien.
En revanche, pour 40% des salariés, leurs conditions de travail "se sont dégradées" avec l’arrivée du numérique, à cause notamment de la virtualisation et l’intensification des échanges, sans compter des moyens et matériels obsolètes. "Pour environ 1/3 des salariés, le numérique a cependant induit une surcharge de travail et une plus forte pression sur les délais", écrit le centre de statistiques.
Les chefs d’entreprise, eux, ont "ne semblent pas avoir perçu cette dégradation" poursuit IPSOS, car ils "sous-estiment les effets négatifs du numérique". Dans notre département, seul 1 chef d’entreprise sur 10 pense que le numérique au travail a dégradé les conditions de travail de leurs salariés, alors que ces derniers sont 4 salariés sur 10 à le ressentir.
"Si le numérique a permis aux entreprises de gagner en efficacité, dans l’organisation, la communication, la qualité du travail, il ne facilite pas toujours la coopération et encore moins le dialogue social", conclut Ipsos Océan Indien.