
La situation financière de la commune de la Possession s'est détériorée. C'est ce qu'indique un courrier adressé par la préfecture à la première magistrate Vanessa Miranville, le 21 août dernier.
"En 2016 (...), les prévisions inscrites au budget primitif 2017 de votre commune ont fait apparaître une détérioration, conduisant à la classification de votre commune en risque potentiel", est-il indiqué. Une classification qui est désormais passée en "risque important", compte-tenu "de la détérioration constatée", est-il ajouté.
La lettre souligne que l'exécution 2016 fait apparaître une hausse des charges de 7,7% nettement plus forte que celle des produits (1,3%), et cela "hors impact du dossier Souprayenmestry". Une évolution "défavorable entraînant la baisse de 45% de la capacité d'autofinancement" de la commune qui devient déficitaire d'1,5 million et qui ne suffit pas à couvrir les dettes bancaires, selon la préfecture. Sont aussi notées une hausse des dépenses de personnel (10,3%) et des subventions versées (5,8%).
Pour ce qui est du budget primitif 2017, le courrier pointe des dépenses de personnel qui "progressent fortement", de 12%, tandis que l'épargne nette reste négative.
"En 2016 (...), les prévisions inscrites au budget primitif 2017 de votre commune ont fait apparaître une détérioration, conduisant à la classification de votre commune en risque potentiel", est-il indiqué. Une classification qui est désormais passée en "risque important", compte-tenu "de la détérioration constatée", est-il ajouté.
La lettre souligne que l'exécution 2016 fait apparaître une hausse des charges de 7,7% nettement plus forte que celle des produits (1,3%), et cela "hors impact du dossier Souprayenmestry". Une évolution "défavorable entraînant la baisse de 45% de la capacité d'autofinancement" de la commune qui devient déficitaire d'1,5 million et qui ne suffit pas à couvrir les dettes bancaires, selon la préfecture. Sont aussi notées une hausse des dépenses de personnel (10,3%) et des subventions versées (5,8%).
Pour ce qui est du budget primitif 2017, le courrier pointe des dépenses de personnel qui "progressent fortement", de 12%, tandis que l'épargne nette reste négative.

Le secrétariat général de la préfecture, associé à la DRFIP, a alerté la mairie fin août pour qu'elle envisage des pistes
La municipalité répond
La municipalité a répondu le 20 octobre dernier. La Ville tient d'abord à apporter "quelques corrections" : "L'augmentation constatée en 2016 sur le chapitre 65 participations est essentiellement due à la participation de la Ville au financement de la crèche associative Ansellia, pour laquelle la ville reçoit une participation de la CAF à hauteur de 80% de la dépense", souligne Vanessa Miranville. "La masse salariale au BP2017 est prévue avec une augmentation de 4% par rapport au CA2016 et non de 12%", assure-t-elle.
Sont ensuite évoquées une série de mesures destinées à générer des économies, à l'instar notamment de la mutualisation des services, de la non reconduction de certains CDD, de la limitation des heures supplémentaires à 10 h par agent et par mois (avec 5 payées et 5 récupérées), de la réduction du nombre d'événements et de manifestations par an ou encore de la fermeture de trois mairies annexes.
La mairie se félicite ainsi d'une évolution contenue des dépenses de personnel, mettant en avant une évolution de 2,83% du train de paie de septembre 2017 par rapport à celui de septembre 2016.
Pour ce qui est des charges à caractère général, la municipalité soutient qu'elles sont "mieux maîtrisées" grâce à un agent de la ville formé au contrôle de gestion. Sont enfin avancées l'application de la règlementation en vigueur concernant les véhicules communaux, la renégociation des contrats de téléphonie et la mise aux normes "dans le domaine des ressources humaines, de la sécurité des équipements publics et de la qualité de vie en général".
La municipalité a répondu le 20 octobre dernier. La Ville tient d'abord à apporter "quelques corrections" : "L'augmentation constatée en 2016 sur le chapitre 65 participations est essentiellement due à la participation de la Ville au financement de la crèche associative Ansellia, pour laquelle la ville reçoit une participation de la CAF à hauteur de 80% de la dépense", souligne Vanessa Miranville. "La masse salariale au BP2017 est prévue avec une augmentation de 4% par rapport au CA2016 et non de 12%", assure-t-elle.
Sont ensuite évoquées une série de mesures destinées à générer des économies, à l'instar notamment de la mutualisation des services, de la non reconduction de certains CDD, de la limitation des heures supplémentaires à 10 h par agent et par mois (avec 5 payées et 5 récupérées), de la réduction du nombre d'événements et de manifestations par an ou encore de la fermeture de trois mairies annexes.
La mairie se félicite ainsi d'une évolution contenue des dépenses de personnel, mettant en avant une évolution de 2,83% du train de paie de septembre 2017 par rapport à celui de septembre 2016.
Pour ce qui est des charges à caractère général, la municipalité soutient qu'elles sont "mieux maîtrisées" grâce à un agent de la ville formé au contrôle de gestion. Sont enfin avancées l'application de la règlementation en vigueur concernant les véhicules communaux, la renégociation des contrats de téléphonie et la mise aux normes "dans le domaine des ressources humaines, de la sécurité des équipements publics et de la qualité de vie en général".