"C'est l'un des plus importants chantiers de travaux publics de la Réunion", lance Jean-Paul Noël, président du directoire de la société aéroportuaire, en introduction devant les représentants du monde politique et économique réunionnais. Autour de lui, Didier Robert, président de la Région, Jean-Luc Marx, préfet de la Réunion, Ibrahim Patel, président de la CCIR et Jean-Louis Lagourgue, maire de Sainte-Marie. Tous ont fait le déplacement pour assister à la pose de la première pierre des travaux d'élargissement et de renforcement des pistes et taxiways qui débuteront dès le mois de février pour s'achever en 2014.
Une nécessité pour le 10ème aéroport français en terme de trafic face à l'augmentation programmée du nombre de passagers, du nombre de rotations d'avions et l'arrivée de très gros porteurs de type A380 et Boeing 747-800. "Des nouvelles pistes dont les normes de résistance répondront aux caractéristiques des plus gros porteurs en service", rappelle Jean-Paul Noël.
Cette première phase de travaux, dont le montant avoisine les 47 millions d'euros, fait partie du grand plan de développement des aéroports réunionnais dont le montant global est évalué à 350 millions d'euros (ndlr : Pierrefonds et Roland Garros) et dont l'ensemble des travaux s'achèvera en 2020. "Des travaux qui s'inscrivent dans le cadre des accords de Matignon", tient à rappeler le président de Région, Didier Robert. La Région qui entend "jouer son rôle d'acteur dans l'aérien", voit dans le lancement de ses travaux le début de la mise en oeuvre de sa politique de "Grands Chantiers". "Partie intégrante des Grands Chantiers, ces travaux sont une réponse aux problèmes d'emploi et de crise économique que connaissent la Réunion", souligne Didier Robert.
Pendant les travaux, fermeture du trafic aérien entre 22h45 et 6h45
Le chantier de pistes va générer près de 60.000 heures de travail et occupera environ 120 personnes en permanence. En tout le chantier durera 14 mois et va consister à raboter 385.000 m2 de chaussées, 220.000 m2 de déblais à évacuer, 600.000 m2 de chaussés à renforcer, 25 km de gaines à poser… Un chantier titanesque et qui ne sera pas sans conséquence sur le trafic aérien.
"Pendant certaines phases de travaux, les avions devront utiliser une nouvelle procédure d'approche aux instruments (…). Une phase délicate du chantier en septembre ne permettra pas aux gros porteurs de décoller à pleine charge (…). En raison des travaux effectués la nuit, le trafic aérien sera fermé entre 22h45 et 6h45 du lundi au vendredi. L'aéroport sera fermé et ne pourra accueillir les avions déroutés ou aux horaires décalés", souligne Jean-Paul Noël. Des décisions prises en concertation avec les compagnies aériennes.
Le mot de la fin reviendra au préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, qui voit dans ce début de travaux un "atout" de développement de l'île aussi bien sur le trafic aérien, mais surtout sur l'impact touristique. "Un chantier qui restera dans les mémoires", conclut-il.
Une nécessité pour le 10ème aéroport français en terme de trafic face à l'augmentation programmée du nombre de passagers, du nombre de rotations d'avions et l'arrivée de très gros porteurs de type A380 et Boeing 747-800. "Des nouvelles pistes dont les normes de résistance répondront aux caractéristiques des plus gros porteurs en service", rappelle Jean-Paul Noël.
Cette première phase de travaux, dont le montant avoisine les 47 millions d'euros, fait partie du grand plan de développement des aéroports réunionnais dont le montant global est évalué à 350 millions d'euros (ndlr : Pierrefonds et Roland Garros) et dont l'ensemble des travaux s'achèvera en 2020. "Des travaux qui s'inscrivent dans le cadre des accords de Matignon", tient à rappeler le président de Région, Didier Robert. La Région qui entend "jouer son rôle d'acteur dans l'aérien", voit dans le lancement de ses travaux le début de la mise en oeuvre de sa politique de "Grands Chantiers". "Partie intégrante des Grands Chantiers, ces travaux sont une réponse aux problèmes d'emploi et de crise économique que connaissent la Réunion", souligne Didier Robert.
Pendant les travaux, fermeture du trafic aérien entre 22h45 et 6h45
Le chantier de pistes va générer près de 60.000 heures de travail et occupera environ 120 personnes en permanence. En tout le chantier durera 14 mois et va consister à raboter 385.000 m2 de chaussées, 220.000 m2 de déblais à évacuer, 600.000 m2 de chaussés à renforcer, 25 km de gaines à poser… Un chantier titanesque et qui ne sera pas sans conséquence sur le trafic aérien.
"Pendant certaines phases de travaux, les avions devront utiliser une nouvelle procédure d'approche aux instruments (…). Une phase délicate du chantier en septembre ne permettra pas aux gros porteurs de décoller à pleine charge (…). En raison des travaux effectués la nuit, le trafic aérien sera fermé entre 22h45 et 6h45 du lundi au vendredi. L'aéroport sera fermé et ne pourra accueillir les avions déroutés ou aux horaires décalés", souligne Jean-Paul Noël. Des décisions prises en concertation avec les compagnies aériennes.
Le mot de la fin reviendra au préfet de la Réunion, Jean-Luc Marx, qui voit dans ce début de travaux un "atout" de développement de l'île aussi bien sur le trafic aérien, mais surtout sur l'impact touristique. "Un chantier qui restera dans les mémoires", conclut-il.