
(Photo d'illustration)
En 14 ans de service, il n'avait jamais vu "une violence pareille" d'autant plus pour une simple remarque concernant le port du masque. Un gendarme en civil de la compagnie de Saint-Benoît a été agressé, vendredi 24 septembre, alors qu'il était en service et en civil. Il avait aperçu un piéton sans masque et lui en avait fait la remarque. L'autre avait été fortement agacé par la réflexion.
Ludovic M., 45 ans, l'avait bousculé avant de lui porter plusieurs coups. "Il a perdu connaissance pendant 2 minutes, un traumatisme crânien a été relevé, c’est dire la violence des coups portés. Il ne comprend toujours pas cette réaction agressive", commente l'avocat du militaire bénédictin. 10 jours d'ITT lui ont été prescrits.
Un problème psychologique ?
Ce lundi, l'agresseur était jugé dans le cadre de la comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Appelé à la barre, le prévenu déclare "être un enfant de La Creuse" et souffrir de schizophrénie."Je ne prends pas mon traitement, il y a trop d'effets secondaires", indique-t-il à la présidente de l'audience. Des arguments qui font bondir la représentante de la société : "si l’époque des châtiments corporels existait toujours, je vous demanderais de les administrer moi-même", fustige la procureure avant de signaler que le prévenu, né en 1976, ne pouvait pas être un enfant de la Creuse et de requérir 8 mois de prison ferme et un mandat de dépôt.
En défense, l'avocat du quadragénaire a rappelé que son client était un SDF "qui ignorait les mesures sanitaires en vigueur". La robe noire a ajouté que Ludovic M. avait lui-même été "la cible d'agressions par le passé", raison pour laquelle il s'était méfié d'une personne en civil. Le conseil a plaidé en faveur d'une peine intégralement assortie d'un sursis probatoire.
Après y avoir réfléchi, le tribunal a infligé à Ludovic M. la peine d'un an de prison dont 6 mois avec sursis probatoire renforcé et un maintien en détention. La victime sera indemnisée pour le préjudice subi.
Ludovic M., 45 ans, l'avait bousculé avant de lui porter plusieurs coups. "Il a perdu connaissance pendant 2 minutes, un traumatisme crânien a été relevé, c’est dire la violence des coups portés. Il ne comprend toujours pas cette réaction agressive", commente l'avocat du militaire bénédictin. 10 jours d'ITT lui ont été prescrits.
Un problème psychologique ?
Ce lundi, l'agresseur était jugé dans le cadre de la comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis. Appelé à la barre, le prévenu déclare "être un enfant de La Creuse" et souffrir de schizophrénie."Je ne prends pas mon traitement, il y a trop d'effets secondaires", indique-t-il à la présidente de l'audience. Des arguments qui font bondir la représentante de la société : "si l’époque des châtiments corporels existait toujours, je vous demanderais de les administrer moi-même", fustige la procureure avant de signaler que le prévenu, né en 1976, ne pouvait pas être un enfant de la Creuse et de requérir 8 mois de prison ferme et un mandat de dépôt.
En défense, l'avocat du quadragénaire a rappelé que son client était un SDF "qui ignorait les mesures sanitaires en vigueur". La robe noire a ajouté que Ludovic M. avait lui-même été "la cible d'agressions par le passé", raison pour laquelle il s'était méfié d'une personne en civil. Le conseil a plaidé en faveur d'une peine intégralement assortie d'un sursis probatoire.
Après y avoir réfléchi, le tribunal a infligé à Ludovic M. la peine d'un an de prison dont 6 mois avec sursis probatoire renforcé et un maintien en détention. La victime sera indemnisée pour le préjudice subi.