Des travaux mandatés par le TCO, destinés à « retirer le sable venu en surverse depuis la plage vers le port de plaisance et qui gênait la circulation », explique Daniel Thébault, directeur de la régie des port de plaisance. « Ce sont les mouvements de houle qui créent ces mouvements de sable. Cette opération doit être régulièrement renouvelée ».
En amont du chantier, des prélèvements ont été réalisés, pour vérifier l’absence de pollution dans les matériaux à sortir du bassin. Car le sable retiré du port retourne d’où il vient : sur la plage. Près de 1200 mètres cube étaient à sortir de l’océan, pour atteindre 1m40 sous le niveau de l’eau au niveau du chenal.
Ce jeudi, après la fin des travaux, une équipe de géomètres est venue effectuer des mesures. « On a fait un relevé avant les travaux, on en fait maintenant un deuxième pour voir la différence entre les deux, si le niveau prévu a été atteint, et calculer la quantité de sable enlevée », explique Emmanuel Malbrouck (Toporun).
« Le problème a été souligné depuis longtemps. Ces travaux étaient attendus depuis le passage du Fakir », réagit Guylain Moutama, président du collectif des usagers du port, pointant le risque d’échouage de bateaux ou de manques à gagner si rien n’avait été fait.
« Sans le port, Saint-Gilles est mort », tient-il à ajouter, alors que l’épineux sujet de son entretien a récemment fait l’objet de [vives tensions entre le collectif et la CCI]urlblank:https://www.zinfos974.com/Les-usagers-du-port-de-St-Gilles-refutent-l-argument-des-impayes-quant-au-delabrement-des-lieux_a127006.html , concessionnaire.