
La grève se poursuit au Port Est. Les dockers de la SERMAT (service commun de maintenance des matériels des entreprises de manutention SAMR, SOMACOM et SGM), qui ont cessé le travail depuis jeudi dernier, ont refusé le protocole de fin de crise proposé par la direction ce lundi après-midi.
"On leur donne un document rédigé par l'employeur qui n'a même pas été discuté. Les travailleurs veulent de vraies discussions avec le patron", explique Danio Riquebourg, secrétaire général de Fédération ports et docks CGTR.
Pour le délégué syndical Miguel Thiong Sui Ho, le contenu du protocole, qui propose "un processus de formation et de validation des Acquis de l’Expérience", est "hors-sujet". "On demande d'avoir des formations, qui sont d'ailleurs obligatoires parce qu'il y a une évolution de notre métier, avec de nouvelles technologies. On aurait dû être formés depuis 2016", affirme-t-il alors que de nouveaux appareils hybrides ou électriques ont commencé à remplacer les engins thermiques. De quoi faire craindre "à terme, des licenciements, si on n'a pas l'habilitation pour travailler sur ces engins là", ajoute-t-il. Le syndicaliste affirme en outre qu'il n'a pas été question d'augmentation salariale.
Pour mémoire, ce lundi après-midi, la direction indiquait que le port était "paralysé en ce qui concerne les conteneurs" du fait de cette grève, laquelle "empêche le ravitaillement et le dépannage des engins de manutention ce qui conduit de fait les entreprises à ne plus pouvoir opérer les navires et assurer la livraison/réception des conteneurs au port."
"On ne bloque pas le port", rétorque Miguel Thiong Sui Ho. "Depuis jeudi, les chariots cavaliers dont on faisait la maintenance sont en libre accès, ils appartiennent aux aconiers. On ne bloque pas l'activité, c'est la volonté de la direction de ces sociétés de manutentions de ne pas faire entrer les navires pour les décharger."
"On leur donne un document rédigé par l'employeur qui n'a même pas été discuté. Les travailleurs veulent de vraies discussions avec le patron", explique Danio Riquebourg, secrétaire général de Fédération ports et docks CGTR.
Pour le délégué syndical Miguel Thiong Sui Ho, le contenu du protocole, qui propose "un processus de formation et de validation des Acquis de l’Expérience", est "hors-sujet". "On demande d'avoir des formations, qui sont d'ailleurs obligatoires parce qu'il y a une évolution de notre métier, avec de nouvelles technologies. On aurait dû être formés depuis 2016", affirme-t-il alors que de nouveaux appareils hybrides ou électriques ont commencé à remplacer les engins thermiques. De quoi faire craindre "à terme, des licenciements, si on n'a pas l'habilitation pour travailler sur ces engins là", ajoute-t-il. Le syndicaliste affirme en outre qu'il n'a pas été question d'augmentation salariale.
Pour mémoire, ce lundi après-midi, la direction indiquait que le port était "paralysé en ce qui concerne les conteneurs" du fait de cette grève, laquelle "empêche le ravitaillement et le dépannage des engins de manutention ce qui conduit de fait les entreprises à ne plus pouvoir opérer les navires et assurer la livraison/réception des conteneurs au port."
"On ne bloque pas le port", rétorque Miguel Thiong Sui Ho. "Depuis jeudi, les chariots cavaliers dont on faisait la maintenance sont en libre accès, ils appartiennent aux aconiers. On ne bloque pas l'activité, c'est la volonté de la direction de ces sociétés de manutentions de ne pas faire entrer les navires pour les décharger."