
Au terme d'un marathon de 6 heures de négociations, dockers et acconiers sont tombés d'accord pour mettre fin au conflit qui paralysait l'économie de l'île depuis 19 jours. Un accord a été signé peu après 20h dans les locaux du Grand port maritime.
La principale revendication des grévistes de la Sermat a été satisfaite. Les syndicalistes de la CGTR se voulaient intransigeants sur ce volet de la conservation de l'emploi. Ce point non discutable résidait dans le maintien des 19 emplois que leur direction voulait sacrifier en même temps que le transfert de l'activité de maintenance des chariots cavaliers soit transféré à la société concurrente Kalmar.
Sur ce deuxième point, les dockers obtiennent également un sursis profitable. la maintenance effectuée à ce jour par les 43 salariés de la Sermat reste de leur ressort pour six mois. Assez de temps pour qu'un audit financier soit effectué dans toutes les sociétés du groupement d'intérêt économique Sermat. Cette avancée a également été validée par les deux parties.
Danio Ricquebourg, délégué syndical CGTR Sermat et secrétaire général adjoint de la puissante CGTR Ports et Docks, n'a jamais cessé de réclamer la publication des comptes certifiés 2012 de la part de la direction. "Si nous nous sommes trompés dans notre jugement, nous verrons, mais il nous faut au moins les comptes certifiés", martelait le syndicaliste il y a quelques jours, toujours en l'absence de documents comptables sur lesquels le syndicat pouvait valider ses arguments.
Selon eux, la venue de la multinationale Kalmar signifiait bien que "des profits sont encore réalisables à Port Réunion", d'où leur étonnement quant au licenciement programmé de 19 de leurs camarades.
La maintenance des chariots cavaliers - ces engins nécessaires au transport des containers - sera assurée dès ce mercredi matin. C'est l'ensemble des commerçants qui respirent également.
La principale revendication des grévistes de la Sermat a été satisfaite. Les syndicalistes de la CGTR se voulaient intransigeants sur ce volet de la conservation de l'emploi. Ce point non discutable résidait dans le maintien des 19 emplois que leur direction voulait sacrifier en même temps que le transfert de l'activité de maintenance des chariots cavaliers soit transféré à la société concurrente Kalmar.
Sur ce deuxième point, les dockers obtiennent également un sursis profitable. la maintenance effectuée à ce jour par les 43 salariés de la Sermat reste de leur ressort pour six mois. Assez de temps pour qu'un audit financier soit effectué dans toutes les sociétés du groupement d'intérêt économique Sermat. Cette avancée a également été validée par les deux parties.
Danio Ricquebourg, délégué syndical CGTR Sermat et secrétaire général adjoint de la puissante CGTR Ports et Docks, n'a jamais cessé de réclamer la publication des comptes certifiés 2012 de la part de la direction. "Si nous nous sommes trompés dans notre jugement, nous verrons, mais il nous faut au moins les comptes certifiés", martelait le syndicaliste il y a quelques jours, toujours en l'absence de documents comptables sur lesquels le syndicat pouvait valider ses arguments.
Selon eux, la venue de la multinationale Kalmar signifiait bien que "des profits sont encore réalisables à Port Réunion", d'où leur étonnement quant au licenciement programmé de 19 de leurs camarades.
La maintenance des chariots cavaliers - ces engins nécessaires au transport des containers - sera assurée dès ce mercredi matin. C'est l'ensemble des commerçants qui respirent également.